IPPF : "En finir avec le Sida en Afrique à l’horizon 2030"
Santé

PANA, 01 décembre 2016

 Journée mondiale contre le SIDA : "En finir avec le Sida en Afrique à l’horizon 2030" (Directeur IPPF Afrique)

Dakar, Sénégal (PANA) – Le directeur régional Afrique de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), M. Lucien Kouakou,  affirme que l’IPPF Région Afrique entend "en finir avec le Sida en d’Afrique à l’horizon 2030", avec  la collaboration de toute organisation et tous les gouvernements  qui partagent  la vision de son organisation.

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale contre le SIDA, le directeur  de l’IPPF Région Afrique admet  que "être séropositif de nos jours, n’est plus synonyme de mort à coup sûr, comme il y a une trentaine d’années", mais fait observer par contre qu’en Afrique au sud du Sahara "le SIDA continue malheureusement d’arborer les indicateurs les plus bas en matière de VIH-Sida".

"36.7 million de personnes vivent avec le VIH, dont environ 70% en Afrique au sud du Sahara. Près de 90% d’enfants séropositifs vivent en Afrique, et plus d’un million d’adultes et d’enfants meurent chaque année du VIH-Sida dans la seule région africaine",  rapporte M. Lucien Kouakou.

Inscrivant le Cadre stratégique 2016-2022 de l’IPPF dans le cadre des efforts multiformes pour l’aboutissement de l’initiative mondiale « horizon 2030 », du plan accéléré « 90:90:90 » de l’ONUSIDA et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, le directeur régional de l’IPPF indique qu’il "priorise une extension innovante de la prévention du traitement en matière de VIH et soutient des programmes ciblant particulièrement les populations-clés et les groupe mal desservis".

"En 2016 et 2017 notre objectif reste l’extension de la prévention, spécialement parmi les personnes jeunes, et son élargissement sur la base du nouveau guide de l’organisation mondiale de la santé (OMS)", indique M. Lucien Kouakou, qui félicite au passage les associations membres de l’IPPF  dont les 38.000 points de prestation de services qui touchent principalement les jeunes et les groupes mal desservis, ont dispensé en 2015 "20 millions de services liés au VIH et aux infections sexuellement transmissibles".

L’Agence panafricaine d’Information (PANAPRESS) rappelle qu’en mai 2007, l'OMS et l'ONUSIDA avaient publié un nouveau guide « axé sur le conseil et le dépistage suivant la recommandation des agents de santé dans les établissements de soins », dans le but de " favoriser un diagnostic plus précoce de l'infection, susceptible d'optimiser les avantages potentiels des traitements et pour permettre aux séropositifs de s'informer sur les outils de prévention de la transmission du VIH aux autres".

Le nouveau guide était fondé sur les statistiques selon lesquelles "environ 80 % des personnes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ignorent qu'elles sont séropositives" et sur des enquêtes réalisées en Afrique subsaharienne, qui révèlent que "seulement 12 % des hommes et 10 % des femmes en moyenne ont fait un test de dépistage et reçu le résultat".