Burundi-Présidentielle 2010 : Léonard Nyangoma entre dans la danse
Politique

@rib News, 15/03/2010

Léonard Nyangoma, candidat du parti CNDD à la présidentielle de juin 2010« BIRASHOBOKA ! » (« Cela est possible ! »). C'est le slogan choisi par Léonard Nyangoma, le chef historique de la rébellion au Burundi, désigné dimanche candidat de son parti, le Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD), pour l'élection présidentielle de juin 2010.

Dimanche à Bujumbura, l'heure était à la mobilisation des troupes : « Le pouvoir actuel a échoué, le pouvoir actuel dirige mal le pays et l'a conduit au bord du gouffre. Mon parti m'a désigné candidat à la présidentielle pour redresser le Burundi et cela est possible ! », a déclaré M. Nyangoma à l'issue d'un congrès de son parti.


Une nouvelle candidature à la présidentielle de juin 2010 au Burundi

PANA, 15/03/2010

Bujumbura, Burundi - Un septième candidat à l'élection présidentielle du 28 juin 2010 s'est déclaré, dimanche soir, sous la bannière du Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD, opposition radicale).

Il s'agit de l'ancien ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Léonard Nyangoma, et un des rares rescapés du coup d'Etat militaire sanglant de 1993 qui a coûté la vie au président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, et à une dizaine de ses proches collaborateurs.

Léonard Nyangoma, la cinquantaine, de l'ethnie majoritaire des hutu, passe, par ailleurs, pour le chef historique du mouvement rebelle au Burundi pour avoir fondé dans le maquis le CNDD et sa branche militaire des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), au lendemain du coup de force opéré par l'armée régulière dominée, à l'époque, par la minorité tutsi.

Le suspens reste du côté du parti au pouvoir, qui a laissé entendre, ce week-end encore, que le moment n'était pas venu de porter à la connaissance de l'opinion le nom de son candidat, même tout laisse penser que l'actuel président, Pierre Nkurunziza, devrait briguer un second mandat de cinq à la tête du pays.