Le 2è VP burundais satisfait de la 7è Conférence internationale de Tokyo
Cooperation

PANA, 01 septembre 2019

Le vice-président du Burundi rentre « satisfait » des résolutions de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique

Bujumbura, Burundi - Le deuxième vice-président du Burundi en charge des questions économiques et sociales, Joseph Butore, est rentré « satisfait », dimanche, des résolutions de la 7ème Conférence internationale de Tokyo (Japon) sur le développement de l’Afrique, du 28 au 30 août dernier.

« L’Afrique est plus que jamais prête à ce partenariat privilégié avec le Japon, basé sur des projets africains et par les Africains», a-t-il soutenu, sur la base du débat général à la conférence de Tokyo.

Dans le cas du Burundi, le deuxième vice-président a indiqué qu’il existe déjà des initiatives régionales dans lesquelles peut s’inscrire ce partenariat avec le Japon, citant entre autres, les projets de barrages hydro-électriques et de transport routier avec le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et la République démocratique du Congo.

Au niveau de l’agriculture, le Vice-président a indiqué que le partenariat avec le Japon peut être bénéfique à un projet d’intensification de la culture du riz dans la grande plaine de l’Imbo, commune au Burundi, au Rwanda et à la République démocratique du Congo.

La jeunesse a également occupé une place centrale lors de la conférence de Tokyo, avec l’engagement des Etats africains à former et éduquer cette force motrice du développement sur le continent, a encore indiqué le Vice-président burundais.

Les participants ont encore souligné l’importance de développer, sur le continent, des industries qui transforment directement les matières premières au lieu de les exporter pour ensuite importer les produits finis à des coûts parfois exorbitants.

Plus globalement, le Vice-président burundais a indiqué que l'Agenda 2063  de l’Afrique a été évoqué à la conférence de Tokyo comme principal cadre dans lequel il faut renforcer le partenariat avec le Japon.

Cet agenda se veut être un « schéma et un plan directeur de l'Afrique visant à transformer l'Afrique en puissance mondiale de l'avenir".

C’est aussi le "cadre stratégique du continent qui vise à atteindre son objectif de développement inclusif et durable".

Il s’agit encore d’une "manifestation concrète de la volonté panafricaine d’union, d’autodétermination, de liberté, de progrès et de prospérité collective poursuivie dans le cadre du panafricanisme et de la renaissance africaine ».