Burundi: la Russie réaffirme son soutien à Bujumbura |
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RFI, 06-11-2019 La Russie réaffirme son soutien aux autorités du Burundi à quelques mois des élections générales qui doivent y être organisées. Critiqué par de nombreux pays au sein de la communauté internationale, pour les atteintes aux droits de l’homme et la répression qui s’est abattue sur l’opposition, le Burundi peut compter sur le soutien de la Russie. En témoigne l’accueil réservé, hier, mardi 5 novembre, à Moscou au chef de la diplomatie du Burundi, Ézekiel Nibigira, reçu par son homologue russe Sergueï Lavrov. Pas question de reprocher au Burundi les violences qui ont éclaté dans le pays, à la suite de la crise de 2015, pas question non plus de critiquer les autorités de Bujumbura pour les pressions exercées à l’encontre de l’opposition. C’est ce qu’a réaffirmé ce mardi 5 novembre à Moscou, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l’issue de ses entretiens avec son homologue burundais. Ingérence « inadmissible » « Nous avons confirmé notre position inchangée au sujet de la souveraineté du Burundi, précise Sergueï Lavrov. Et nous avons affirmé qu’une ingérence extérieure dans les affaires intérieures de ce pays était inadmissible. » Soutien complet aux autorités du Burundi, à l’inverse des pays occidentaux. C’est un message qu’apprécient les autorités du pays. Et le ministre burundais des Affaires étrangères, Ézekiel Nibigira, n’a pas manqué de le rappeler à son homologue russe : « Je voudrais exprimer ma profonde gratitude au gouvernement et au peuple russe. Ici, je voudrais souligner les différents soutiens que le Burundi bénéficie de la part de la Russie ; ce qui se fait à travers différentes actions témoigne que nous avons les relations les plus profondes. » Appel aux investisseurs russes Le chef de la diplomatie burundaise a lancé un appel aux investisseurs russes : « Venez constater par vous-même que tout va bien dans notre pays », a-t-il notamment déclaré. Avant d’ajouter que les élections générales de 2020 seront de véritables élections démocratiques et transparentes. Avec notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot |