Burundi : Les pourfendeurs de Nkurunziza appelés à savoir raison garder
Opinion

@rib News, 14/06/2020 – Source Iwacu

Il était une fois Pierre Nkurunziza.
Un Burundais ordinaire, ni un saint, ni un salaud

 Par le Professeur Fabien Cishahayo (Canada)

Il était une fois, en 1995, à l’Université du Burundi, un jeune professeur d’éducation physique dont le père, exécuté sommairement en 1972, aurait été étranglé avec sa cravate. De peine et de misère, l’orphelin avait poursuivi des études primaires, puis secondaires et universitaires, et était devenu professeur assistant à l’Université.

Dans le bruit et la fureur de l’épuration ethnique de cette seule université publique du Burundi, il a dû abandonner sa carrière et ses rêves, et est monté au front, pour combattre l’écosystème politique monstrueux qui, après son père, allait mettre fin à ses jours, sous le seul motif qu’il était hutu. Il avait alors 30 ans…

Et les chiens se taisaient…

À l’époque, on n’a pas entendu les activistes libertaires et autres droits-de-l’hommistes qui, actuellement, déversent des torrents de crachats sur son nom après son décès, crier pour la vie de ces innocents sacrifiés sur l’autel de l’intolérance politique. Pierre Nkurunziza laissa derrière lui, femme, enfants, mère, frères et sœurs … et sa modeste carrière d’enseignant d’éducation physique. Voilà comment on fait basculer un destin. Voilà comment on détruit l’humanité dans un être humain. Heureuse faute, diraient certains… Erreur fatale, dont nous avons payé un prix très élevé, diraient les autres.

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