@rib News, 24/06/2020
Les inégalités sociales et l’extrême pauvreté au Burundi atteignent un niveau inacceptable
Résumé exécutif
Ce rapport d’activités de l’OLUCOME 2019 se résume sur cinq grandes parties.
Il s’agit des réalisations de l'OLUCOME sous divers domaines d’intervention, enquêtes et publication des dossiers de corruption, de mauvaise gouvernance qui créent une situation économique délétère, les libertés d’expression bannies et la répression sur fonds de corruption qui continue, des actions de plaidoyer pour la contribution à la recherche de la paix, sécurité, la gouvernance économique et la redistribution des ressources de façon équitable à tous les barundi. L’OLUCOME, comme à l’accoutumée jette les bases de solutions afin que les serviteurs du peuple éveillés puissent y travailler.
Dans la première partie, les activités ont été centrées sur la sensibilisation à grande portée sur la gouvernance et la transparence, le renforcement des capacités de l'OLUCOME pour le plaidoyer et l'évaluation des risques de corruption. En partenariat avec les médias locaux et internationaux, l’Observatoire a démontré sa position par rapport aux actions liées à la pauvreté extrême, au langage aberrant de certaines autorités politiques burundaises, au budget général de l’Etat irréaliste, au verrouillage de l’espace public et au dialogue externe entre les protagonistes aux conflits non concluant.
L’Observatoire a mené des enquêtes sur des dossiers de corruption, de détournements des fonds publics et de mauvaise gouvernance. Au cours de l'année 2019, l’Observatoire a traité 45 cas de corruption sur 129 cas enregistrés et estime que ces derniers ont causé un préjudice financier à l’Etat de plus de 182,5 milliards de Francs burundais.