76 cas de coronavirus actifs au Burundi
Santé

PANA, 17 août 2020

Bujumbura, Burundi - Au Burundi, 76 cas de COVID-19 sont actuellement sous suivi médical dans un état jugé « bon », lors d'un point de presse lundi, du porte-parole du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le VIH/SIDA, Dr Jean-Bosco Girukwishaka.

Dans ce pays des Grands lacs africains, les autorités sanitaires n'ont à ce jour révélé qu'un seul décès, là aussi lié à des pathologies associées.

Le virus a été déclaré « ennemi public n°1» par le nouveau président élu du Burundi, Evariste ndayishimiye.

Son prédécesseur, Pierre Nkurunziza, soutenait que la COVID-19 ne pouvait pas s'attaquer à un pays protégé par "la grâce divine".

Avec la nouvelle approche, les populations se sont senties libérées et répondent présentes à l’opération de dépistage « systématique, volontaire et gratuit » du coronavirus lancée officiellement le 6 juillet dernier, pour une durée de trois mois.

Depuis, 17.377 tests ont été effectués, révélant 222 cas positifs pour zéro décès, selon les données actualisées du ministère de la Santé.

Les autorités sanitaires du pays estiment « radical à plus de 99% », le traitement du virus basé sur la combinaison de l’Hydroxychloroquine, l’Azithromicine, le zinc, la vitamine C, le paracétamol.

Pour être efficace, ce traitement doit s’appliquer dès les premiers signes de fièvre, toux, congestion nasale, mal de gorge, céphalée, myalgie, malaise, perte d’odorat et de goût.

Les nouvelles autorités burundaises ont encore décidé de subventionner de moitié, le savon, dans le cadre des mesures-barrières contre le virus.

Pour commencer, une quantité de 10 millions de savons a été injectée dans le circuit commercial burundais à un prix unitaire de 150 francs burundais, soit moins d'un centime du dollar américain.

Le gouvernement burundais prévoit une quantité globale de 30 millions de barres de savon de 150 mg à mettre sur le marché, au moins jusqu'en octobre prochain.

Par contre, les autorités burundaises se sont jusqu'ici gardées de décréter la mesure encore plus radicale de confinement d’une population vivant majoritairement dans l’informel et au quotidien.