@rib News, 18/12/2020 – Source Xinhua

Le président burundais Evariste Ndayishimiye a demandé jeudi aux industriels de son pays "d'être soudés" pour apporter une contribution significative à la mise en œuvre du programme de lutte contre la pauvreté au Burundi prévu dans le Plan national de développement 2018-2027.

A l'occasion de la troisième édition du salon organisé par l'Association des industriels du Burundi (AIB), il a notamment recommandé aux entreprises "publiques" telles que l'Office du thé du Burundi et la Société sucrière du Moso de servir de modèle à celles du secteur privé en coopérant de manière positive avec ces dernières dans l'intérêt supérieur du peuple burundais.

M. Ndayishimiye a promis aux opérateurs économiques industriels burundais que son gouvernement sera toujours à leur côté en ce qui concerne l'extension des marchés dans le cadre des nombreuses organisations d'intégration régionale dont le Burundi fait partie, citant notamment la Communauté est-africaine (CEA) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).

Lors d'un point de presse à l'occasion de ce salon, le représentant de l'organisation de développement économique TradeMark East Africa (TMEA) au Burundi, Christian Nibasumba, a souligné que ce pays faisait face à des défis de deux sortes en matière d'industrialisation.

Le premier est lié à la structure de son économie dépendant à plus de 80% de trois chaînes de valeur (café, thé et minerais) qui les rend vulnérables en cas de simple fluctuation du prix au niveau international. Le second est d'ordre conjoncturel suite aux diverses crises socio-politiques qui ont affecté le Burundi.