Parcem : "La politique au Burundi c'est pour avoir un emploi et gagner sa vie"
Société

@rib News, 11/07/2010 - Source Xinhua

En cette occasion où le monde entier célèbre la journée mondiale de la population du 11 juillet, le PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l'Evolution des Mentalités) indique qu'elle arrive pendant que le Burundi traverse une période délicate de renouvellement de ses institutions.

Pour Faustin Ndikumana, président et représentant légal du PARCEM, les élections sont intimement liées à la recherche de l'emploi. Il fait alors des critiques à l'endroit de l'homme politique.

« L'homme politique burundais considère que faire de la politique c'est pour gagner sa vie, avoir un emploi pour lui et pour les siens. C'est pour cela que la perte des élections pour certains est un désespoir pour leur survie physique, tandis que le gain des élections crée une extase chez les autres au point qu'ils oublient que gagner des élections, c'est supporter le fardeau qui est la résolution des problèmes qui hantent le pays ».

Pour cette Association sans but lucratif, « les partis politiques deviennent des simples clubs électoraux de calculs politiques, des instruments de chantage politique aux mains de leurs promoteurs ».

Le PARSEM voudrait que la société soit organisée de telle sorte que les opportunités de prospérités soient offertes ailleurs que dans le secteur public. Il critique aussi l'homme politique en disant qu'il « manque de volonté pour s'attaquer aux vrais problèmes nationaux et ne se contente qu'à gérer de petits soucis ».

Le PARCEM donne pour exemple le démarrage du marché commun de la Communauté est-africaine qui n'a suscité aucun engouement de débat au sein de la classe politique.

La journée mondiale de la population st célébrée sous le thème "Chaque individu compte".