Lancieux. Cœurs ouverts se bat pour l’éducation au Burundi
Cooperation

Ouest-France28/03/2024

L’association Coeb a pour objectif de soutenir les écoles de ce pays d’Afrique de l’Est. Un tracteur va notamment rejoindre celle de Kiryama, qui scolarise près de 1 000 élèves.

Solidarités

C’est en 2020 que Pascale et Bernard Dujardin ont découvert le Burundi, pays d’Afrique de l’Est aux ressources essentiellement agricoles, dont la superficie est équivalente à celle de la Bretagne.

« Après une vie passée près de Lille, cela fait quatre ans que nous vivons à temps plein à Lancieux, depuis que nous sommes retraités », explique Pascale Dujardin. « Dans le nord de la France, nous étions très impliqués dans une association grâce à laquelle nous avons pu découvrir le Burundi en février 2020. »

« Un engagement tourné vers l’éducation »

Sur place, le couple rencontre, entre autres, le père Félix, directeur de l’école technique secondaire (ETS) de Kiryama, située à une centaine de kilomètres de la capitale économique, Bujumbura, ville la plus peuplée du pays. « Très vite, nous avons compris que les écoles manquaient de beaucoup de matériels»

L’été 2023, par l’intermédiaire de Pascale et Bernard, le père Félix est invité par la paroisse de Ploubalay. Il leur expose alors tous les besoins des écoles et du système scolaire en place au Burundi. À leur retour, ils décident de créer Cœurs ouverts, pour l’éducation au Burundi, avec Soline et Quentin Paillard.

« Notre engagement est tourné vers l’éducation car nous sommes convaincus que c’est grâce à la formation et un cadre de vie plus agréable que les jeunes Burundais s’épanouiront dans leur environnement scolaire », fait valoir la présidente.

Bien entourée et pleine de ressources, Pascale Dujardin aimerait aujourd’hui envoyer un tracteur à l’ETS au Burundi ce qui n’est pas chose aisée ans ce pays sans accès à la mer.

« Nous avons trouvé le tracteur grâce à un don. Reste à le réparer et à l’envoyer en conteneur si possible en septembre 2024, lorsque nous aurons réuni les fonds nécessaires ». L’association a réussi à collecter 5 000 €, soit le tiers de ses besoins. Elle recherche aujourd’hui des adhérents et des dons à la fois en numéraire et matériel, notamment agricole, informatique, électronique etc.

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