ONU : Le Burundi veut « être traité à sa juste valeur au Conseil des droits de l’homme »
Diplomatie

Nations Unies30 septembre 2024

ALLOCUTION DE S.E.M Albert SHINGIRO, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION AU DEVELOPPEMENT DE LA RÉPUBLIQUE DU BURUNDI A L’OCCASION DE LA 79EME SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES

Résumé

M. ALBERT SHINGIRO, Ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, a déclaré que le Burundi, qui est un vrai partisan du multilatéralisme, s’oppose aux mesures unilatérales imposées par certains acteurs, car ces mesures peuvent conduire à l’érosion et à la destruction des tissus sociaux dans les pays ciblés.

Il a déclaré que le Burundi travaille d’arrache-pied pour améliorer sensiblement la qualité de vie de sa population.  À l’horizon 2040, le Burundi projette d’être un pays paisible, où chacun vit dans des conditions décentes, a déclaré le Ministre.  Il a ensuite affirmé que les droits humains doivent répondre aux principes fondamentaux d’universalité, de transparence, d’impartialité, de non-sélectivité, de non-politisation et d’objectivité.

Dans ce cadre, le Burundi doit être traité à sa juste valeur au Conseil des droits de l’homme à Genève et en appelle à certains acteurs d’éviter continuellement de coller à ses épaules des mécanismes spéciaux à caractère politique sans aucune valeur ajoutée sur le plan de la jouissance des droits humains dans toutes leurs composantes.  En conclusion, le Ministre a encouragé les initiateurs de ce type de projet à retirer l’initiative d’extension du mandat du « soi-disant rapporteur spécial des droits de l’homme au Burundi ».  « Une telle attitude qui vise à réguler la politique intérieure au Burundi engendre des tensions inutiles et surtout évitables entre notre pays et les initiateurs de ce projet politiquement motivé, cynique et immoral. »

Déclaration complète