Nouvelles locales du jeudi 14 octobre 2010
Nouvelles locales

@rib News, 14/10/2010

● Politique

- Après les déclarations du sénateur Richard Nimbesha accusant les anciens Forces Armées burundaises d’être à la solde de l’opposition, le même sénateur a demandé pardon au président de la République, au ministre de la Défense et à tous les militaires. Selon Nimbesha, ses paroles ont été mal comprises raison pour laquelle elles ont été mal interprétées, a souligné le sénateur Nimbesha sur les ondes de la radio nationale. (Rtnb)

- Selon le vice-président du parti FRODEBU Frédéric Bamvuginyumvira, le sénateur n’a pas contrôlé son langage mais se réjouie de son geste de demander de pardon. Selon Bamvuginyimvira, il y a des gens qui trouvent du plaisir dans la fabrication des mensonges contre les autres et surtout pour des motifs politiques. (Isanganiro)

- Selon le porte-parole de l’Alliance des Démocrates pour le changement au Burundi, Chauvineau Mugwengezo, le sénateur Nimbesha a voulu accuser gratuitement l’opposition pour sa collaboration avec les groupes armés alors qu’il est sur que cette collaboration n’existe pas en réalité. Il se dit que le sénateur doit demander pardon non seulement aux militaires ou au président, mais aussi aux partis de l’opposition membres de la coalition ADC-Ikibiri. « Richard Nimbesha a péché contre l’opposition et doit aussi lui demander pardon comme il l’a fait au président et aux militaires », a conclut le porte parole de l’opposition Chauvineau Mugwengezo. (Rpa)

- Des sources proches du sénateur Nimbesha disent qu’il aurait fui le pays pas crainte d’être mis devant la justice burundaise. La radio publique africaine souligne l’avoir recherché par téléphone mais ne l’a pas trouvé et son mobile était éteint. Le porte-parole des partis d’opposition Chauvineau Mugwengezo a regretté lui aussi la fuite de Nimbesha avant que la justice ne fasse son travail. Ila demandé plutôt qu’il soit arrêté et mis avant la justice burundaise. (Rpa)

- La mission d’observation des élections de l’Union Européenne au Burundi a rendu publique un rapport sur le déroulement des élections qui viennent de se clôturer au Burundi. Selon la présidente de la mission d’observation des élections, les élections se sont bien déroulées au Burundi. Il dit que la participation de la femme a été remarquable dans ces élections et qu’elle s’est fait élire. Cependant, la présidente de la mission a regretté le retrait des partis politiques d’opposition du processus électoral. (Renaissance)

- La commission d’observation de l’Union Européenne s’est montrée préoccupée par la présence des imperfections dans les codes et lois burundaises. Comme suggestions, la mission demande la révision du Code électoral, la Constitution, et instaurer l’usage du bulletin unique dans les scrutins. La mission a aussi demandé la fusion des scrutins dans le but de limiter les dépenses, ainsi que le gaspillage du temps dans l’organisation des scrutins. (Renaissance)

● Justice

- Maitre Nyamoya François, porte parole du parti MSD vient d’être mis en liberté provisoire par la justice burundaise. Selon des sources proches de sa famille, Me Nyamoya n’a pas encore reçu les papiers officiels de sa mise en liberté et doit attendre quelques instants pour sortir de la prison. (Rpa)

- Faustin Ndikumana, chef charroi de la radio Rpa a comparu devant les services de renseignements à Bujumbura. Accusé d’avoir transporté des armes dans le forêt de Rukoko, pour le compte des groupes armés de cette même réserve de l’Ouest du Burundi. Joël Sindaye, principal témoin à charge souligne qu’il ne possède pas assez de preuves contre le chef charroi de la Rpa. Il demande néanmoins à Ndikumana d’accepter lui-même d’avoir commis ces graves fautes de fournir des armes aux groupes armés. L’avocat du chef charroi de cette la radio Rpa se dit confiant que son client sera relâché à cause de ce manque de preuves à la charge de Faustin Ndikumana. (Rpa)