Burundi : une pluie torrentielle cause plusieurs dégâts dans certaines communes
Société

@rib News, 17/10/2010 – Source Xinhua

Les toitures de plus de 30 maisons, de 8 écoles et de 10 classes ont été emportées par une pluie torrentielle qui s’est abattue ce vendredi sur une bonne partie du territoire burundais.

Les communes dont nous avons le bilan se trouvent dans les provinces de Bururi au Sud du pays, de Muyinga au Nord-Est et de Cibitoke à l’Ouest du Burundi, comme l’ont reporté les correspondants de la Radio nationale dans ces provinces dans les journaux parlés de la mi-journée de ce samedi.

En province de Bururi, les toitures de 6 classes d’une école primaire, de 10 maisons et d’un hangar, tous de la commune de Rumonge, se sont envolées. Ce hangar abritait provisoirement un bon nombre de rapatriés burundais de longue date qui, à leur retour au pays, n’ont pas reconnu leurs communes d’origine.

Jeudi de cette semaine, des toitures de 50 maisons dans cette commune de Rumonge avaient également été emportées par une autre pluie torrentielle qui s’était abattue sur cette localité.

n province de Muyinga, ces pluies torrentielles ont arraché les toitures de 6 salles de classe (endommageant ainsi des livres et autres matériels didactiques), d’une partie d’un collège communal et de plusieurs maisons de la localité. Les classes endommagées sont de l’école primaire de Rwimbogo en commune de Muyinga qui vient d’être victime des intempéries pour la troisième fois consécutive en deux ans.

La première fois, c’était en décembre 2009. Les toitures s’étaient envolées blessant plusieurs enfants et la seconde fois, c’était au mois de mars dernier. Un enfant avait été tué foudroyé et plusieurs autres avaient été blessés. Avec ces dernières pluies, les parents demandent que cette école soit fermée et qu’une autre soit construite sur une autre colline plus réconciliante avec la nature.

En province de Cibitoke, ce sont 21 maisons et 8 écoles qui ont été détruites dans deux communes et plusieurs hectares de champs de manioc, de haricots et de bananiers qui ont été ravagés. La population victime crie au secours et demande d’être approvisionnée en semences.