Un don de bus japonais ouvre au Burundi des perspectives au transport
Cooperation

PANA, 25/10/2010

Bujumbura, Burundi - Le gouvernement japonais aide l'Office des transports en commun (OTRACO) du Burundi à réduire les problèmes de transport en commun dans la capitale Bujumbura, comme dans d'autres villes du pays, en offrant 86 bus de différentes tailles.

D'ores et déjà, 36 de ces bus ont été mis en circulation à Bujumbura, tandis que, élèves et fonctionnaires des quartiers périphériques de la ville seront prioritaires à bord des nouveaux bus japonais, pour un tarif réduit de moitié par rapport aux transporteurs privés de la place.

L'OTRACO, dont le chargé d'exploitation, François Xavier Mvano, espère la livrison du dernier lot de bus au début du mois de novembre, établit des lignes «express» et «régionales» vers l'intérieur et l'extérieur du pays, notamment en direction de Kigali (Rwanda) et Kampala (Ouganda).

Le don japonais arrive quelques semaines après l'arrestation de certains hauts responsables de l'OTRACO pour «mauvaise gestion» de l'entreprise.

D'autres dons japonais en vivres et carburant continuent également à défrayer la chronique des médias, depuis plusieurs jours, pour avoir été détournés de leur usage originel.

L'opinion commence à parler de «dons empoisonnés» comme dans le cas des quelque 5.000 tonnes de riz qui avait soulevé une forte grogne des riziculteurs en bute à la mévente de la production locale.

Plus récemment encore, l'Observatoire de lutte contre la corruption, les malversations économiques (OLUCOME, indépendant) a soulevé le cas de «vente illicite», pour plus de 10 millions de dollars US, d'un don japonais de carburant qui aurait fait perdre au Trésor public au moins 2 millions de dollars.