Nouvelles locales du lundi 08 novembre 2010
Nouvelles locales

@rib News, 08/11/2010

● Droit de l’Homme

- Deux journalistes de l’hebdomadaire Iwacu ont été libérés ce dimanche, après deux jours de détention dans un cachot de la police à Bujumbura. Elyse Ngabire et Dieudonné Hakizimana ont été arrêté puis conduits au Bureau Spécial de Recherche sans motif, comme le dit l’avocat du journal Iwacu Me Jean de Dieu Muhuzenge. L’avocat de cet hebdomadaire privé burundais se dit choqué par la procédure d’arrestation des gens ces derniers jours au Burundi. « "Normalement, on détermine une accusation qui sert de motif pour arrêter quelqu'un. Au Burundi, c'est devenu le contraire: On a arrête quelqu'un avant de déterminer quel motif il faut pour le maintenir en prison! », a laissé entendre l’avocat du journal Iwacu. (Rtr)

- Les cas d’arrestation des journalistes sont devenus monnaie courante ces derniers jours, a déploré le Secrétaire général d principal syndicat des journalistes au Burundi, monsieur Bihizi. S’exprimant devant les associations des journalistes qui fêtaient le premier anniversaire de la fondation de l’Union Burundaise des Journalistes (UBJ), il s’est montré préoccupé par les arrestations et des convocations en cascades des journaliste des radios privées ainsi que le refus de certaines personnes aux journalistes d’accéder à l’information. (Rtr)

- Un membre du parti FNL en commune de Butihinda a été arrêté ce week-end par les agents de la police nationale et la documentation. Pendant qu’il se rendait à son domicile pour rendre visite à sa famille habitant loin de son point d’attache de service. Des sources de la police nationale disent que cette personne arrêtée ce week-end était en train de distribuer des armes et recruter pour le compte des groupes armés. (Rpa/Isanganiro)

- Les membres du parti FNL fideles à Agathon Rwasa dénoncent plutôt le plan de déstabilisation de ce parti en l’impliquant dans une affaire des groupes armé, a affirmé le représentant légal et président du parti FNL en province de Muyinga. (Rpa)

● Sécurité

- Deux personnes seraient mortes touchées par des balles perdues lorsque des présumés rebelles burundais ont attaqué une station militaire congolaise, a annoncé ce lundi le commandant Delphin Kayimbi. Selon ce haut gradé de l’armé congolaise, ces hommes qui circulent dans l’Est de la RDC, et feraient même des entrainements dans les collines de Kiliba Remera au Congo et dans la réserve de Rusizi au Congo. Kayimbi dévoile même qu’une opération conjointe entre le Burundi et la RD Congo a déjà eu lieu pour démanteler ce réseau. « Quatre opérations ont été lancées conjointement avec le Burundi », a déclaré Delphin Kayimbi. (Rpa)

- Des sources de la République démocratique du Congo soulignent la formation d’une rébellion par l’ancien rebelle Agathon Rwasa, président du FNL. Le Comandant de la région Sud-Kivu Delphin Kayimbi a annoncé que 4 opérations ont été lancées conjointement entre l’armée burundaise et celle congolaise pour essayé de démanteler ce groupe de milice burundais. Des sources de l’armée du Congo disent que le président du FNL a déjà eu des armes de la part des groupes rebelles de l’Est du Congo. (Rpa)

- Une personne a été tuée par la police ce dimanche à Rugombo de la province Cibitoke au Nord-Ouest du Burundi. Bosco Niyonkuru, commerçant, a été tué alors qu’il était sur une moto, ont confirmé des sources de Cibitoke. Selon ces mêmes sources, l’origine de sa mort est due à une somme d’argent qu’il devait à quelqu’un d’autre, et ce dernier l’avait attendu avec certains éléments de la police au bord de la route. Au vu de la victime, des coups de feu se sont fait entendre et la cible n’était autre que Bosco Niyonkuru, qui a était touché par des balles et est tombé sur le champ. (Isanganiro/Rpa)

- Ma population de Buganda fâchée s’est réveillée ce lundi matin et a pris le chemin du commissariat de la police de Buganda avec le corps de la victime pour demander à la police de leur livrer le policier qui a tiré et tué Bosco Niyonkuru. Le commissaire de la police en province de Cibitoke, l’administration ainsi que les membres de la famille de la victime se sont rencontré ce matin dans le but de faire tomber la tension entre la police et la population. (Rpa/Isanganiro/Bonesha)

- La population de Muyange-Hararawe de la commune de Bururi a passé la nuit dans les marais suite à la peur d’une attaque d’hommes armés, ont affirmé des sources sur place. A l’origine de cette situation serait des gens en uniforme qui auraient fait une patrouille à bord d’un véhicule sans immatriculation, selon des sources concordantes. Ces mêmes sources soulignent que la population a été prise de panique et a décidé de passer la nuit dans les marais des environs. La commune de Bururi était jusqu’ici épargnée par la monté de l’insécurité grandissante qui est monnaie courante dans les provinces frontalières au Congo. (Isanganiro)

- Le président de l’Observatoire de Lutte Contre la Corruption et les Malversation Economique (OLUCOME) se dit filé et terrorisé par des inconnus par téléphone. Des sources proches de sa famille disent que mêmes des numéros de téléphone utilisés dans cette affaire sont connus, des informations confirmées par l’avocat de l’OLUCOME Prosper Niyoyankana. Me Niyoyankana souligne avoir pris l’initiative d’adresser une correspondance au procureur de la République en mairie de Bujumbura pour lui demander de mener des enquêtes pour connaitre les personnes à l’origine de cette déstabilisation du président de l’OLUCOME et de sa famille. (Isanganiro)