@rib News, 30/12/2010

● Société

L’abbé Adrien Ntabona se dit préoccupé par la montée et le caractère commercial de la dot ces derniers jours au Burundi. La dot, selon lui, devrait être revue et même supprimée car elle ne représente plus la tradition burundaise. « Il y a des garçons qui sont désespérés voulant se marier mais bloqués par la dot » a déploré le professeur Ntabona. Il suggère que la dot soit donnée par les familles au jeune couple dans le but de l’aider à s’installer. (Bonesha)

● Diplomatie

- Le Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) vient de  rendre public un communiqué de presse selon lequel cette mission de l’ONU au Burundi va bientôt changer de nom pour devenir Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB). Selon le même communiqué, le personnel de cette organisation sera réduit pour être remplacé par une structure plus légère. En plus, souligne le communiqué, le bureau des Nations Unies va soutenir le Burundi dans son processus d’intégration régionale. (Rtnb)

● Politique

- Le sénat burundais a adopté le projet de lois portant fixation du budget de l’Etat burundais pour l’exercice 2011. Avant cette adoption, il y a eu des interventions de la part des sénateurs demandant à la ministre des Finances de faire une retouche de certains éléments surtout incorporer la rubrique des aides au secteur des médias burundais tel que l’avait promis le président de la République selon qui les medias seraient désormais assisté par l’Etat burundais. (Rtnb)

● Sécurité

- Une personne a été tuée ce mercredi soir vers 19h à Busoni sur la colline Gasave dans le Nord du Burundi. La victime du nom d'Hermenegilde Yamuremye, est un petit commerçant de la même localité. Des sources policières disent que la victime avait reçu des appels d’une personne avec laquelle il avait un conflit, lui demandant quand il allait rentrer à la maison. Avant l’assassinat, le commerçant avait aussi révélé qu’un groupe d’individus le filait chaque instant. Il a été abattu de deux balles dans le ventre et en est décédé en route vers l’hôpital de Ngozi. Deux commerçants, y compris celui qui l’avait appelé ont été déjà arrêtés par la police pour des raisons d’enquêtes. (Rpa/Rtnb)

- La population de Bujumbura se dit inquiète par la mesure d’interdire la circulation des motos dans la capitale surtout quand il faut traverser les ponts situés de part et d’autre de la ville de Bujumbura. Selon des sources policières la mesure consiste à prévenir les attaques terroristes au Burundi ces derniers jours de l’année. La population qui s’est confiée aux medias déplore la façon dont use la police pour empêcher les motos de passer. (Rpa)  

- Les motards disent que la mesure de les interdire à franchir les ponts pour se rendre au centre ville de Bujumbura n’est pas correcte et certains motards travaillant pour des policiers et autres personnalités de l’Etat semblent ne pas être concernés par la mesure, ce que les autres motards qualifient d’injustice. (Rpa) 

- Trois jeunes ont été arrêtés ce jeudi matin à Masaka en commune de Giteranyi en province de Muyinga. Ces jeunes qui étaient en possession d’énormes sommes d’argent, avaient loué une maison dans laquelle ils vivaient depuis un certain temps, selon des sources policières de Muyinga. La police dit avoir saisie près de 2 millions de fracs rwandais et de 1000 dollars américains, ce qui a suscité des interrogations parce que ces jeunes n’avaient pas de travail connu. Ils sont dans les mains de la police de Muyinga en attendant la fin des enquêtes. (Rpa)  

● Justice

- Amnesty International demande au gouvernement burundais de mettre sur pied tous les  mécanismes de justice transitionnelle dans les meilleurs délais. Selon cette ONG, le gouvernement burundais semble trainer les pieds alors que les auteurs des crimes sont toujours libres. Cette organisation internationale rappelle entre autres comment l’ex rébellion du CNDD-FDD a tué les gens à Bugendana, les massacres de Hutus par l’ex armée régulière à Taba et la mort par le FNL de Tutsi à bord d’un véhicule en provenance du Rwanda. (Isanganiro)

● Santé

- Le Syndicat du personnel soignant SYNAPA a organisé son 5ème congrès pour mettre sur place son nouveau comité. Lors de ce congrès, il a été question de rappeler aux personnel soignant que des cas de négligences des malades sont signalés ici et là et chaque personne est interpellée à mettre fin à cette négligence, a appelé le président du SYNAPA, Mélance Nahimana. (Isanganiro/Rpa/Rtnb)