PANA, 04 janvier 2011

Bujumbura, Burundi - Les moyens financiers jusque-là alloués au secteur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi vont passer de 3% à 11% du budget général de l’Etat burundais en 2011, a annoncé le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza, lors de son message de voeux à la nation.

Pour lui, « la lutte contre la faim passe absolument par le développement de l’agriculture et de l’élevage qui font vivre plus de 90% de la population ». C’est pour cela que le gouvernement a décidé d’augmenter le budget alloué à ce secteur cette année en le faisant passer de 3 % à 11 %, sans compter les financements hors budget, a-t-il souligné en substance.

« La priorité sera donnée au riz, banane, pomme de terre, manioc et maïs, mais sans oublier les autres cultures car nous en aurons besoin pour une alimentation équilibrée », a poursuivi le président burundais avant d’ajouter que le gouvernement a, par ailleurs, déjà pris la mesure de réduction des prix de l’engrais chimique.

En outre, « étant donné que les prévisions annoncent une grande production, des études seront faites pour assurer la conservation, la transformation et la commercialisation de nos produits vivriers », a dit la même source.

De plus, dans le développement de ce même secteur, la recherche scientifique et agronomique bénéficiera d’un appui substantiel.

Des études pour chercher des techniques d’irrigation des cultures seront également menées, d’après toujours le président Nkurunziza qui a invité au passage les responsables et chefs de service à développer chez eux et autour d’eux une agriculture et un élevage modernes pour servir d’exemples à la population avoisinante.

Le chef de l'Etat burundais a enfin demandé aux intellectuels d’entrer dans les associations de villageois pour les aider à confectionner et exécuter les projets et les plans d’actions associés.