Nouvelles locales du mardi 18 janvier 2011
Nouvelles locales

@rib News, 18/01/2011

● Sécurité

- Une attaque par des hommes armés a eu lieu la nuit de lundi à mardi vers 22h du soir dans la zone Muyira de la commune Kanyosha dans Bujumbura Rural. La population des environs disent que les coups de feu se sont fait entendre dès 22h et des tracts auraient été trouvés aux environs. (Rpa/Isanganiro)

- La population de la zone Muyira dit avoir passé la nuit enfermée dans leurs maisons et certaines autres disent avoir pris le large et passé la nuit dans la forêt. Ces mêmes sources disent que depuis la fin de ces coups de feu, ils ont fait le tour des parages pour voir ce qui s’est passé et disent avoir découvert des tracts qui disaient « nous ne sommes pas des bandits mais des rebelles », selon la population des environs. (Rpa/Isanganiro)

- Selon des sources de la police, il y a eu des tracts découverts après le départ de ce groupe mais ces mêmes sources disent qu’il s’agit de bandits armés qui volaient près d’une position de la police mais chassé par la police. (Isanganiro)

- Une autre attaque du genre avait été effectuée par des hommmes armés il y a quelques jours. Des sources proches de la zone de Nyambuye de cette même commune de Kanyosha disent que la population ne dort plus dans les maisons par craintes des attaques que la police attribue toujours aux bandits armés. La zone de Nyambuye est devenue par la suite ingouvernable, après la mort de son chef de zone, il ya deux mois. Certains chefs de collines de cette  même zone ont pris le large. (Isanganiro/Rpa)

- Quatre personnes, dont deux de nationalité congolaise, ont été arrêtées ce matin à Rumonge en train de planifier l’assassinat de deux albinos de la même commune. Ces deux Burundais qui ont été arrêtées dans le quartier Birimba de la commune de Rumonge disent avoir eu un marché de cheveux et d’os des albinos. Ce groupe de malfaiteurs arrêtés comprend deux féticheurs qui disent qu’ils allaient utiliser un fusil kalachnikov en provenance de Rugombo de la province de Cibitoke et qu’ils allaient avoir 100.000.000Fbu, soit 100.000 dollars s’ils parvenaient à avoir ces os et cheveux de ces deux albinos. (Isanganiro/Rpa)

● Droits de l’homme

- Un certain  Dieudonné qui avait refusé de collaborer avec Remegy Nzeyimana, commissaire de police de Bubanza dans le montage contre la Radio Publique Africaine et ses journalistes a été sorti de la prison et conduit vers un endroit inconnu par le même commissaire de la police Remegy Nzeyimana. Des défenseurs des droits de l’homme disent que bien que le commissaire a signé une décharge, il n’est pas permis d’aller faire sortir un détenu de sa cellule car les gens se souviennent que ce même commissaire est accusé d’avoir déjà procédé à des exécutions extrajudiciaires. (Rpa)

- Les associations des défenseurs des droits de l’homme en commune Rumonge se disent inquiètes par l’arrestation de personnes accusées de collecter les vivres pour des groupes armés. Selon elles, près de 12 personnes, accusées de collecter des vivres pour le compte des groupes armés, ont déjà été arrêtées par la police depuis le début de ce mois. Ces mêmes associations disent suivre de près l’évolution de la situation. (Rpa)

● Transport

- Le président de l’association des transformateurs du Burundi (ATRABU) a signalé que la grève des transporteurs était momentanément suspendue. Déo Ntakarutimana a fait savoir que l’association des assureurs a accepté de ne pas augmenter les prix des primes d’assurance que les propriétaires devraient payer. (Isanganiro/Rema)

● Politique

- Le président du parti au pouvoir CNDD-FDD dit que la construction d’un monument à Gitega ne nécessitait pas une consultation des autres partenaires politiques car il avait été discuté à Arusha lors des négociations de paix inter burundais. Ce qui reste, selon le président du parti au pouvoir, c’est juste expliquer aux Burundais la signification des couleurs de ce monument. (Rpa)

- La société civile estime que le gouvernement a commencé par là où il devait terminer. Pacifique Nininahazwe demande plutôt au gouvernement de mettre en place les mécanismes de justice transitionnelle avant de procéder aux constructions de monuments. (Rpa/Isanganiro)

● Société

- Calixta Matata, 10 ans, la fille du célèbre chanteur burundais décédé il ya peu, se montre digne de succéder à son père. « A 2 ans et demi je jouait déjà au piano tandis qu’à 7 ans je jouait déjà la guitare », raconte-t-elle tout en ajoutant qu’à 8 ans elle a commencé à chanter en public. Sa mère Dorothée, qui a découvert les talents de sa fille très tôt, dit l’avoir fait inscrire dans une école belge de musique et se dit fière d’elle. (Isanganiro)

- La fille du célèbre chanteur Matata raconte qu’elle adorait beaucoup son papa car elle ne se fâchait pas contre lui. « Avec mon papa, je ne me fâchais pas mais avec maman, il m’arrive de me fâcher », raconte Callixta Matata. « Mon papa est un homme à imiter et je demande à ses amis de continuer son projet de construire le Centre Culturel Jean Christophe Matata comme il voulait le faire avant sa mort », raconte la fille de Matata. (Isanganiro)