La Chine livre un hôpital ultramoderne clés en main au Burundi
Santé

PANA, 21 janvier 2011

Bujumbura, Burundi - Le Burundi a étrenné jeudi son premier hôpital public équipé d’un scanner, d'une capacité de cent lits et d'un coût de dix millions dollars américains, entièrement financé par la République populaire de Chine.

L'établissement hospitalier, dont la cérémonie d'inauguration était présidée par le chef de l'Etat burundais, Pierre Nkurunziza, est situé à la périphérie nord-ouest de Bujumbura, la capitale du pays.

Il va permettre de rapprocher de la médecine moderne les populations déshéritées de l’ouest du Burundi et des pays voisins, comme celles de l’est enclavé de la RD Congo qui, jusque-là, n'avaient d'autres choix que de parcourir de longues distances pour se faire soigner à Bujumbura.

Le scanner va également soulager les malades qui se rendaient habituellement à l’étranger, au Rwanda, au Kenya ou en Inde, pour des examens aux rayons laser fort coûteux.

En plus du scanner, l’hôpital offre également des services de la médecine interne, chirurgie, pédiatrie, radiographie, cardiographie, endoscopie, laboratoire, dentisterie, ophtalmologie, ORL ou encore d’acupuncture.

La Chine a également dépêché huit médecins spécialisés pour épauler leurs homologues burundais dans la prise en charge des malades et va, en outre, former le personnel local au maniement et à l'entretien des équipements médicaux.

La coopération chinoise avec le Burundi remonte aux années 1960 et se fait surtout remarquer, en plus de la santé, dans les domaines de l’énergie, des routes et de l'éducation.