Nouvelles locales du mardi 25 janvier 2011
Nouvelles locales

@rib News, 25/01/2011

● Economie

- Le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyri, dénonce la décision de "deux poids deux mesures" de la part des assureurs burundais vis-à-vis des primes d’assurance sur les véhicules des particuliers. Selon le président de l’OLUCOME, la deuxième vice-présidence avait interdit aux assureurs burundais toute hausse des primes d’assurances sur les véhicules de transport et des particuliers. Les assureurs sont pointé du doigt par l’OLUCOME de n’avoir pas respecté la mesure après la grève de transporteurs. (Isanganiro/Rpa)

- Selon un propriétaire de véhicule rencontré dans la ville de Bujumbura, la vie devient chère et les assureurs ne doivent pas augmentent les frais car ce serait une transgression des mesures prises par le gouvernement. Selon une autre personne qui s’est exprimé sur les micros des radios privées de Bujumbura, les assureurs ont décidé de ne pas faire payer les particuliers des primes majorées sur leurs véhicules. (Isanganiro)

- Au niveau des assureurs, la décision de revoir à la hausse est toujours en vigueur. Le président des associations des Assureurs dit avoir été surpris par les propos du président de l’OLUCOME qui dit qu’il ya des contradictions entre ce que la deuxième vice-présidence a dit et ce que les assureurs font. Selon lui, l’administration ne leur a pas empêché d’augmenter les frais mais c’est une façon de faire une étude sur comment bien le faire dans l’intérêt général que les maisons d’assurance ont décidé de ne pas augmenter les frais. (Isanganiro)

Sécurité

- Deux personnes membres du parti FNL fidèles d’Agathon Rwasa ont été arrêtées ce matin dans la commune de Rumonge et sont accusé d’avoir organisé des attaques à Burambi, des attaques qui ont eu lieu la semaine dernière et qui ont couté la vie à deux policiers de la position de Murago. (Isanganiro)

- Sur le mandat de perquisition que la police a présenté à ces personnes, il était écrit que ces personnes ont préparé une attaque contre la position de la police et que même un fusil qui appartenait à l’un des deux policiers tué a été pris par ces membres du FNL. Notons que parmi les personnes arrêtées il y a un enseignant de l’école primaire Minago. (Isanganiro)

- Les membres du parti FNL dans la province de Bururi se disent inquiets par ces arrestations qu’ils qualifient de vouloir museler l’opposition. Ils demandent à la justice burundaise de réhabiliter sans délais ces victimes de la répression politique.

Economie

- La banque mondiale va continuer à appuyer le Burundi dans le secteur de l’eau et de l’électricité comme l’a précisé Mark Entire, chargé des opérations pour l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda au sein de la BM, en visite au Burundi. (Rtnb)

- Thérèse Niyonkuru représentant du personnel de la Regideso au sein du Conseil de l’entreprise se dit inquiet par la future gestion envisagée pour la Regideso. Selon elle, la politique de scinder en deux cette entreprise de l’eau et d’électricité va occasionner beaucoup de d’emploi pour les travailleurs de cette entreprise étatique. (Rpa)

Droit de l’homme

- La famille de Jean Marie Ntirandekura, tué dans un cachot à Karusi, réclame qu’une autopsie soit faite pour connaître les causes réelles de sa mort. La veuve qui s’est exprimée avec beaucoup de larmes se dit étonnée par le fait que l’administrateur de Mutumba s’est précipité à le faire enterrer alors qu’il avait la famille qui devrait l’enterrer dignement. Cette veuve souligne que les informations selon lesquelles Ntirandekura s’était suicidé ne sont pas fondées. Elle dit que la victime avait été arrêtée le 14 janvier sous accusation de viol mais avait été tabassé par la police et la population avant de le mettre en prison. Cependant, elle dit qu’elle s’étonne d’entendre que son mari s’est suicidé alors qu’elle n’a pas vu une corde ou une autre chose qui montre que réellement il s’est suicidé. (Rpa)

Education

- Des élèves du secondaire en Mairie de Bujumbura font des navettes dans les rues alors qu’ils devraient être à l’école. Certains de ces élèves se voient au marché central de Bujumbura, d’autre sur les lieux publics des grands rassemblements tandis que d’autres se trouvent devant les kiosques des quartiers de la ville pendant les heures de cours. (Rpa)

- Le maire de la ville Evrard Giswaswa demande aux responsables des écoles publiques et privées en mairie de Bujumbura de tout faire pour empêcher à ces élèves d’être dans les rues les heures de cours. Il se dit étonné et choqué par le comportement de certains directeurs des écoles privées de la ville de Bujumbura qui arrivent même à donner des diplômes aux élèves qui n’ont pas réussi ou à les faire avancer de classe après avoir reçu de l’argent. (Rpa/Isanganiro)

- 10 élèves du lycée pédagogique de Musigati ont été renvoyé parce qu’elles étaient enceintes, précise le directeur de cet établissement public. Selon lui, il est strictement interdit aux filles enceintes de fréquenter une école publique. (Isanganiro)

- Du coté des parents et élèves, c’est le mécontentement car ces élèves avaient répondu à l’appel du président de la République, invitant tout le mode à regagner l’école. Selon l’une des filles renvoyées, toutes les élèves renvoyées étaient mariées et vivaient avec leurs maris depuis longtemps. Elles avaient réintégré l’école suite à l’appel du président de la République, Pierre Nkurunziza. Le directeur de l’école dit cependant qu’après accouchement, elles peuvent regagner l’école. (Isanganiro)