Le chef de l’Etat burundais appelle les exilés politiques à revenir au pays
Politique

PANA, 30 juin 2011

Bujumbura, Burundi - Le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, a profité de son adresse à la nation, jeudi, à la veille de la célébration du 49ème anniversaire de l’indépendance nationale, pour lancer un appel aux politiciens qui sont à l’extérieur à revenir au pays.

Plusieurs leaders de l’opposition sont partis en exil sur fond de contestation des résultats des élections municipales de 2010.

On attribue à certains d'entre eux l'insécurité résiduelle qui prévaut, surtout dans Bujumbura-Rural, une province frontalière dans la capitale burundaise où s'observent encore des tueries sélectives à caractère politique.

"Qu’ils reviennent au pays afin que nous échangions des idées qui contribuent à la construction commune de notre pays et que, d’ailleurs, ils commencent à se préparer pour les élections de 2015", a insisté le président Nkurunziza.

"De cette façon, ils obtiendront une victoire pour laquelle ils auront travaillé", a-t-il enchaîné.

"Mais comme nous l’avons déjà dit, tous ceux avec qui nous allons dialoguer devront garder à l’esprit qu’ils ne remplacent pas le peuple, qu’ils ne remplacent pas les institutions", a toutefois avisé le chef de l’Etat burundais.

Dans l’œuvre de consolidation de l’indépendance, le président Nkurunziza a encore invité les Burundais et tous ceux qui habitent au Burundi à 'se lever comme un seul homme et travailler au renforcement de la paix et de la sécurité si chères à nous tous'.

Pour lui, "la sécurité est un travail de tout instant, de tous les jours, dans tous les pays, car l’on rencontre encore des pêcheurs en eau trouble qui voudraient tirer profit de l’insécurité".

Le président Nkurunziza a terminé son message à la nation en revenant sur les festivités du 1er juillet 2011 qui ont été placées sous le thème de "Consolidons la sécurité et la réconciliation en redoublant d’ardeur au travail, c’est la pierre angulaire pour le renforcement de l’indépendance nationale".