La Communauté est-africaine en voie de concrétiser son marché commun
Cooperation

PANA, 14 juillet 2011

Bujumbura, Burundi - Le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, et président en exercice de la Communauté est-africaine (East-African Community - EAC), a dressé, jeudi, un bilan satisfaisant du pas déjà franchi sur le chemin de l'intégration des cinq pays membres dans un ensemble régional de libre échange.

Le président burundais intervenait à l'ouverture d'une "retraite gouvernementale" de deux jours sur l’évaluation à mi-parcours des bénéfices et de l’action du Burundi à la tête de cette communauté régionale forte d'une population totale de 120 millions d'habitants, d'une superficie de 1,85 million de kilomètres carrés, qui mobilise un Produit intérieur brut global estimé à 41 milliards de dollars US.

"L'union douanière est déjà dans sa phase opérationnelle, pendant que les négociations sur la mise en place de l’union monétaire se poursuivent depuis le mois de février 2011", a-t-il rappelé à un auditoire composé de ministres, parlementaires et hauts cadres de l'Etat ainsi que de représentants du corps diplomatique et consulaire accrédités dans le pays.

Par ailleurs, le protocole portant création du marché commun de la Communauté est-africaine, qui consacre la libre circulation des marchandises, des personnes, de la main-d’œuvre, des services et des capitaux ainsi que les droits d’établissement et de résidence, marque une étape importante d’élargissement et d’approfondissement de l’intégration et de la coopération multiforme, a poursuivi le président Nkurunziza.

"L’environnement ainsi créé par le marché commun devrait permettre un boom des affaires et de l’investissement, rendant ainsi l’activité économique florissante, créant en conséquence la richesse à travers l’augmentation de la production et permettant l’augmentation du niveau de vie pour le grand bénéfice de nos populations qui, au fil de l’intégration, auront à jouir d’un meilleur bien-être", a-t-il souligné en substance.

Le président Nkurunziza, qui a souligné le rôle capital du secteur privé dans la croissance économique et le développement, ainsi que le profit qu'il aura à tirer de ce marché commun,  a terminé sur une note d'espoir et d'optimisme de voir, 'à très court terme', la Communauté est-africaine devenir l’une des régions économiquement émergentes du monde de demain.