@rib News, 24/09/2011 – Source Xinhua

Les Burundais s'acheminent vers l'utilisation des bio fertilisants en lieu et place des engrais minéraux pour autant qu'ils présentent plus d'avantages que ces derniers sur le plan de l'accroissement de la productivité agricole, de l'assainissement de l'environnement et de la création d'emplois, comme l'a dit ce vendredi au cours d'un atelier de validation d'une étude de faisabilité d'un projet de production de ces bio fertilisants, le Professeur Pascal Kakana, l'auteur de l' étude.

« Des études qu'on a effectuées, on a vu qu'avec ces bio fertilisants le rendement est supérieur par rapport aux engrais minéraux.

L'autre avantage, c'est que l'engrais minéral non seulement acidifie le sol, mais aussi pollue la nappe phréatique et l'environnement pendant que les bio fertilisants ne polluent pas l'environnement et ont cette qualité de fertiliser le sol et de nourrir la plante de façon spectaculaire », a fait savoir le Professeur Pascal Kakana qui ajoute qu'au niveau même des prix, les bio fertilisants coûtent moins cher par rapport aux engrais minéraux.

En effet, dit-il, « leur prix de vente oscille entre 250 et 300 francs burundais (moins de 0,20 dollars) contre 2000 francs burundais (plus d'1,5 dollar) pour les engrais minéraux ».

Le Professeur Pascal Kakana a dit que les études effectuées ont montré qu'un montant de 4 millions de francs burundais (près de 3078 dollars) sont nécessaires pour pouvoir monter une usine qui transformerait les déchets et résidus d'origine animale et humaine en bio fertilisants.