@rib News, 29/10/2011

Au moins 17 corps de soldats burundais tombés sur le champ d’honneur en Somalie ont été inhumés cette semaine dans un cimetière public à Mpanda, a-t-on constaté sur place à Mpanda.

L’inhumation de ces soldats a été précédée par une messe qui a été célébrée dans le camp militaire de Gakumbu, loin des caméras des journalistes et en l’absence de représentant du Gouvernement ou de la société civile burundaise.

L’absence du gouvernement burundais Un geste soulève des interrogations dans l’opinion. A part son absence aux cérémonies de leur inhumation, il y a aussi le refus des médias à couvrir l’événement et le mensonge sur les chiffres exacts des soldats burundais tombés la semaine dernière en Somalie.

Le porte-parole de l’armée parlait uniquement de « six » tués, mais ce mercredi on a compté au moins 17 corps. Des militaires trouvés sur le lieu de l’enterrement ont fait savoir qu’il y a d’autres corps à inhumer ces jeudi et vendredi.

« Nous regrettons l’absence des hauts dirigeants du pays  à ces cérémonies malheureuses » a souligné une veuve dont mari, tombé le 20 octobre au Nord-ouest de la Somali, allait être descendu dans la tombe.

L’ancien président Jean-Baptiste Bagaza a appelé le gouvernement à dire la vérité. « il faut que le gouvernement dise la vérité sur ne nombre exact des gens tués en Somalie » a déclaré le sénateur Bagaza.

En plus, a-t-il ajouté, il faut que le président de la République accompagne jusqu’à leur dernière demeure nos enfants qui meurent en Somalie. « S’il n’est pas là, il faut qu’il délègue son vice-président » a estimé le sénateur Bagaza, déplorant une négligence sans nom des responsables du gouvernement.