Burundi : la non-performance industrielle par manque d'investissement étranger
Economie

@rib News, 21/12/2011 – Source Xinhua

La non performance du secteur industriel burundais est liée en partie au manque d’investissement étranger, a estimé mercredi à Bujumbura la ministre burundaise de l'Industrie, Mme Victoire Ndikumana, en soulignant que celui-ci, en plus d'un environnement propice, exige la disponibilité des infrastructures de base et de l'énergie électrique.

Ndikumana a tenu ces propos lors d'un atelier de réflexion sur les défis de l'industrialisation au Burundi, à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Industrialisation de l'Afrique.

Le Burundi a enregistré une amélioration car la part du secteur manufacturier a atteint 15,8% du Produit Intérieur Brut (PIB) contre 5,4% en 2008, a-t-il rappelé.

Selon Ndikumana, le Burundi cherche les moyens nécessaires à la réalisation de projets de production de l'hydroélectricité sur les rivières Mpanda, Kaburantwa et Murembwe, ainsi que pour d'autres microcentrales hydroélectriques à travers tout le pays pour augmenter la quantité d'énergie électrique produite.

Le gouvernement, a-t-elle martelé, est convaincu que le défi de « réduire le fossé industriel et économique entre les pays africains et le reste du monde » ne saurait être relevé sans l’engagement des uns et des autres dans la lutte contre la pauvreté énergétique.

La ministre a appelé les partenaires traditionnels du Burundi en matière de développement et aux investisseurs privés, locaux et étrangers, à saisir la balle au bond et transforment ce défi que constitue le déficit énergétique en leur opportunité d'affaires.

Les mêmes partenaires se sont vus inviter également à investir aussi dans l'agriculture afin d'augmenter et diversifier la production agricole qui constitue le gros de la matière première de l'industrie burundaise.