La production du thé en hausse de 10% au Burundi
Economie

PANA, 31 janvier 2012

Bujumbura, Burundi - La production du thé sec est passée de 8.025 tonnes en 2010 à 8.816 tonnes en 2011, soit une augmentation de l’ordre de 10%, annonce un communiqué de l’Office du thé du Burundi (OTB).

Selon l'OTB, ce niveau de production constitue un 'record jamais égalé' dans l’histoire de la théiculture au Burundi.

Sur la base de ce résultat, le conseil d’administration de l’OTB a jugé bon de partager les dividendes avec les théiculteurs en leur reversant une prime par kilogramme de feuille verte sur la production qui a été vendue à l’usine entre le 1er juillet et le 31 décembre 2011, indique le communiqué.

Sur le marché international, le prix moyen à l’exportation du thé burundais est passé de 2,49 dollars américains le kg en 2010 à 2,80 dollars américains en 2011, ce qui a généré pour le pays des recettes totales en devises fortes à l’exportation de 18,2 millions de dollars américains en 2010 à 22,2 millions de dollars américains en 2011, soit une croissance de l’ordre de 22%.

Le chiffre d’affaires total de l’OTB est également en hausse pour être passé de 23,5 milliards de Francs burundais (près de 23,5 millions de dollars américains) à fin 2010, à 29,1 milliards de Francs burundais (environ 29,1 millions de dollars) à fin 2011, soit une croissance de l’ordre de 13% et un autre record jamais atteint auparavant.

L’autre motif de satisfaction de l’OTB est que la qualité de son thé s’est sensiblement améliorée, entraînant du coup l’augmentation du nombre d’acheteurs sur le marché international.

A titre illustratif, aux enchères du port de Mombasa (Kenya) où se commercialisent les thés provenant de 11 pays africains, le thé du Burundi est passé de la 3ème place en 2010 à la 2ème place en 2011, selon la même source.

L’Office du thé du Burundi attribue ces résultats à la fois à la motivation financière des planteurs du monde rural et à la bonne pluviométrie de l’année 2011.

Le café constitue la première culture d’exportation qui génère le plus de devises fortes pour le Burundi, loin devant le thé et le coton.