Nouvelles locales du jeudi 16 février 2012
Nouvelles locales

@rib News, 16/02/2012

● Sécurité

- Léonard HAKIZIMANA (62ans), représentant de la Ligue Iteka à Kayanza, a été assassiné dans la nuit de ce mercredi sur la colline Musonge, zone Kabanga, commune Matongo. Il venait de Bujumbura récupérer les papiers de certaines personnes à qui il avait fourni une assistance judiciaire et qui avaient gagné les procès. Son corps a été retrouvé dans l’enclos par un enfant qui se levait le premier. La police affirme qu’elle a déjà commencé les enquêtes. [Isanganiro/Rpa/Bonesha]

- La Ligue Iteka fait savoir par l’intermédiaire de son président que cet assassinat était planifié puisqu’il a été tué dans l’enclos et que rien n’a été volé. Elle demande que des enquêtes soient menées en bonne et due forme et que les auteurs de cet assassinat soient traduits en justice et punis conformément à la loi. [Isanganiro/Rpa/Bonesha]

- Deux morts et deux blessés en commune Musigati, secteur Ntambara. Ils ont été attaqués à la grenade ce mercredi soir alors qu’ils étaient en train de prendre le repas. Un enfant a été tué sur place.

- Jean Baptiste, un professeur de l’Université du Burundi, a été attaqué par des hommes armés dont un militaire gouvernemental. Ces bandits ont été arrêtés et des enquêtes sont en cours. [Rpa/Isanganiro]

- Dans le quartier Kajiji de la commune Kanyosha, deux personnes ont été tuées alors qu’elles avaient logé pour une nuitée, un autre homme qui venait triomphalement du tribunal. Les voisins ont attendu qu’elles se réveillent mais en vain et ils ont décidé de frapper à la porte mais personne ne répondait et après ils sont entrés à l’intérieur rt constaté que deux d’entre eux étaient déjà morts alors que le troisième était encore en vie. [Rpa]

- Ce dernier affirme qu’ils ont été ensorcelés. Le chef du quartier Kajiji fait savoir que seul le médecin légiste pourra déterminer la cause de ces morts. [Rpa]

Droits de l’Homme

- Pour le président de l’APRODH, les effectifs des prisons sont toujours élevés suite au fait d’abord qu’il y a beaucoup de prisonniers politiques. Ensuite, selon la loi, un prisonnier qui purge un quart de sa peine et qui affiche une bonne conduite dans la prison devrait être relâché, mais cette injonction n’est pas respectée. Enfin, les autorités actuels s’empressent d’emprisonner avant même d’avoir terminé les enquêtes. [Isanganiro/Rpa]

- Ainsi, l’Aprodh souligne que depuis le mois de juin 2011, les effectifs des prisonniers sont passés de 6.000 à 10.000, avec début février 2012. Selon le président de l’Aprodh Pierre Claver Mbonimpa, même ceux qui viennent de purger un quart de leur peine et qui se sont bien comporté en prison ne sont pas relâchés, ce qui contribue aussi au surpeuplement des prisons. [Isanganiro]

- Le PARSEM se dit satisfait des déclarations du ministre de la Santé publique faisant état de l’existence probable de la corruption au sein de son ministère. Il demande par cette même occasion que son patron soit relâché puisque son incarcération est illégale étant donné même que ses collègues font savoir que le phénomène de la corruption existe, ce qui devrait servir d’exemple à d’autres ministres. [Rpa/Isanganiro/Bonesha]

- L’Association Reporters sans frontières demande au gouvernement du Burundi de suivre bien le procès d’Hassan Ruvakuki puisque selon cette association, son procès n’est pas bien suivi à voir le changement des sièges qui est tout le temps opéré sans motif qui puisse justifier ce changement. [Rpa]

Education

- Gaston Hakiza, Recteur de l’Université du Burundi, loue des progrès réalisés dans cette Université : des recherches sur le VIH/Sida ; en agronomie, surtout dans le domaine des cultures modernes ; et la création des programmes de maîtrise, dans pas mal de facultés surtout en Droits de l’Homme, Journalisme, Biologie et ailleurs. [Isanganiro/Rpa]

- En plus, l’Université du Burundi s’équipe petit à petit en équipement informatiques, pour faire face aux défis liés au manque d’outils des TIC, au moment où certains étudiants n’ont aucune notion sur l’ordinateur. Il souligne que des pays donateurs viennent de faire un geste dans ce sens pour alléger le problème en donnant des ordinateurs aux différentes facultés, bien que la demande reste élevée. [Isanganiro]

- De leurs coté, les étudiants soulignent que la réalité du marché a changé, les étudiants externes ne sont plus en mesure de faire face à la montée exponentielle du coût de la vie, au Burundi en général, et à Bujumbura en particulier, selon le représentant général des étudiants, dans son allocution. « Nous demandons la majoration de la bourse des étudiants », souligne le représentant des étudiants. En général, un étudiant externe reçoit 21 dollars de bourse par mois, ce qui n’est plus suffisant pour lui permettre de finir le mois sans contracter de dettes à coté, selon le président des étudiants. [Isanganiro]