@rib News, 23/02/2012

● Sécurité

- Le Colonel Kabririgi, chef d'un mouvement rebelle au Burundi, affirme être pour les négociations mais que le problème se situe du côté du gouvernement qui n'en veut pas. Il signale que les négociations sont la seule voie pour sortir de l’impasse mais que si cela est impossible, ils prendront d’autre chemins pour amener le gouvernement à négocier. Il fait savoir qu’il accepte ce qui a été dit par les Evêques catholiques comme un conseil et reconnaît que la vie au maquis n’est pas facile, et ce ne sera pas pour brûler la forêt mais plutôt pour la sauver. [Rpa]

- Assassinat d’un commerçant sur la colline de Murama, en commune Muyinga vers 20 heures du soir. Il a été arrêté par des inconnus portant de longs manteaux noirs. Une fouille-perquisition en suivant les traces de sang a permis de découvrir 4 tenues militaires. [Rpa]

- Des personnes sont intimidées par téléphone dans la commune Nyanza-Lac en province de Makamba. Des individus leur téléphonent et leur intiment l’ordre de remettre les fusils qu’ils détiennent dans les meilleurs délais. [Rpa]

● Justice

- En commune Butihinda, province Muyinga, une femme est emprisonnée avec son nouveau-né et un autre homme habitant dans son voisinage. Elle est accusée d’avoir détourné une quantité d’or équivalente à 17 Millions de nos francs. Elle est divorcée depuis 1 mois et précise que son mari veut épouser une 7ème femme. La police fait savoir qu’elle est en train de faire des enquêtes. [Rpa]

- Les magistrats de la province judiciaire de Ruyigi, précisément dans les communes de Kinyinya, Gisuru et Nyabitsinda, demanderaient de l’argent (20000FBu) aux parties au conflit pour se rendre sur terrain dans le cadre de la constatation des conflits sur terrain et cela sans pour autant leur donner de quittance. Le président du Tribunal de Grande Instance de Ruyigi fait savoir qu’il va mener des enquêtes à ce sujet et précise que cet argent n’est pas prévu par la loi. [Rpa]

● Environnement

- La commune de Muhuta a été le théâtre d’énormes dégâts causés par la pluie qui s’est abattue mercredi soir. Le même scénario a été remarqué dans la province Ruyigi où cette pluie a fait des dégâts comme des plantes endommagées et des chèvres tuées. La population demande une assistance. [Rpa]

● Société

- Deux associations qui extraient du sable en commune Gihanga, province de Bubanza sont en conflit. La première accuse l’administrateur communal de Gihanga d’être à l’origine de ce conflit. Mais ce dernier fait savoir qu’il a remplit une mission de conciliation entre les deux associations et que désormais, elles vont se relayer dans ce travail d’extraction du sable. [Rpa]

● Education

- Les enfants des écoles primaires et secondaires dans la commune de Rumonge, dans la province de Bururi au Sud du pays, se montrent inquiets par la grève des enseignants qui entame sa deuxième journée suite à l’arrêt des travaux pour réclamer que la police arrête un parent qui a malmené un enseignant alors qu’il était au travail. Selon l’un des écoliers qui s’est confié aux médias, il faut que la police arrête ce parent qui a malmené un enseignant. [Isanganiro]

- Selon des sources de la police à Rumonge, elle se trouve aux trousses du parent qui a battu un enseignant, ce qui ne semble pas tranquilliser les parents et les élèves qui attendent impatiemment la fin de la grève de ces enseignants, pour retirer leurs enfants de la rue. [Isanganiro]

● Diplomatie

- Le président de la République Pierre Nkurunziza est parti en Angleterre pour participer à une conférence internationale sur la Somalie. Lors de cette conférence, des stratégies de lutte contre le terrorisme seront prises surtout que l’ONU vient d’accepter de porter les effectifs de l’AMISOM à plus de 17.000 troupes. [Rtnb]

● Défense

- Un bataillon des soldats burundais vient de compléter une formation assurée par les officiers français pour faire face au terrorisme. Selon le chef d’Etat- Major de l’armée burundaise, Godefroid Niyombare, cette formation leur permettra de faire face aux insurgés islamistes al Shebab. [Rtnb]

- Selon Le général Toutous, commandant des militaires français basés au Gabon, et qui a délivré les certificats aux militaires, la France est toujours du côté de ceux qui luttent contre le terrorisme dans le monde, raison pour laquelle la France a donné aux soldats burundais des gilets anti-balles, et autres équipements pour être efficace sur le terrain contre le terrorisme. [Rtnb]