Nelson Mandela sort de l'hôpital où il a été admis samedi
Afrique

@rib News, 26/02/2012 – Source Associated Press

Nelson MandelaLe président et prix Nobel de la paix Nelson Mandela, 93 ans, a quitté dimanche l'hôpital où il avait été admis la veille pour des douleurs à l'estomac, a annoncé le porte-parole de la présidence sud-africaine, Mac Maharaj.

Nelson Mandela, a-t-il précisé, a subi une laparoscopie, intervention chirurgicale légère permettant l'examen de l'intérieur de l'abdomen. Une laparoscopie consiste à pratiquer une incision pour insérer un mince instrument, le laparoscope, afin d'examiner les organes internes sans ouvrir tout l'abdomen.

L'ancien dirigeant sud-africain, symbole de la lutte contre le régime de l'apartheid, va bien, a précisé Mac Maharaj. "Les médecins ont décidé de le renvoyer chez lui", l'examen "n'ayant rien montré de grave", a-t-il ajouté. Le lieu d'hospitalisation n'a pas été précisé, pour préserver l'intimité de Nelson Mandela et de ses proches, selon le gouvernement.

Mac Maharaj avait auparavant déclaré à l'Associated Press que les médecins ont jugé sa santé "satisfaisante, étant donné son âge". Samedi, le président Jacob Zuma avait publié un communiqué assurant que la vie de Nelson Mandela, hospitalisé le même jour dans un endroit non précisé, n'était pas en danger et qu'il devrait rentrer chez lui dimanche ou lundi.

Icône nationale, Nelson Mandela est devenu en 1994 le premier président noir de l'Afrique du Sud après avoir passé 27 ans de sa vie en prison pour son combat contre l'apartheid. Il a servi un unique mandat de cinq ans. Depuis, il a officiellement pris sa retraite et est apparu pour la dernière fois en public en juillet 2010.

Dimanche, des fidèles ont prié pour "Madiba", son surnom, dans l'église Regina Mundi de Soweto, ancien foyer des manifestations anti-apartheid. En 1997, Nelson Mandela avait parlé dans cette église, rappelant qu'elle avait été "un champ de bataille entre les forces de la démocratie et ceux qui n'hésitait pas à profaner un lieu de culte avec des gaz lacrymogènes, des chiens et des armes".