La fête du travail en Afrique
Société

BBC Afrique, 1 mai 2012

Le 1er mai a été marqué en Afrique avec des centres d'intérêts qui s'articulent autour des questions de liberté et du pouvoir d'achat.

Au Burundi, cette journée a été marquée par l'annonce, par le président Pierre Nkurunziza, d'une baisse des prix des denrées de première nécessité. Une mesure bien accueillie par les syndicats qui promettent de rester vigilants.

Le président de la Confédération des syndicats du Burundi, Tharcisse Gahungu a ainsi déclaré: "Nous allons veiller à ce que ces mesures soient suivies d'effets, mais aussi à ce qu'il y ait d'autres décisions dans ce sens".

En Tunisie, des milliers de personnes ont lâché des ballons rouges et blancs lors d'une manifestation unitaire dans la capitale Tunis.

"Le peuple veut l'unité nationale", scandaient ces travailleurs en fête.

L'unité n'est pas de mise en Guinée.

La principale centrale syndicale du pays, la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) connait une crise interne depuis septembre 2011.

Le poste de secrétaire général est revendiqué par deux militants.

Au Bénin, les travailleurs ont commémoré ce 1er mai avec, en toile de fond, l'exigence d'une hausse du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

En Libye, les travailleurs retrouvent leur fête, jour chômé et payé. Le 1er mai était un jour ouvrable dans le pays. Pour le Colonel Kadhafi, cette fête était celle de l'asservissement.