L’association Solidarité Burundi fait le bilan de l'année écoulée
Société

La Voix du Nord, 20/06/2012

Solidarité Burundi : 12 250 euros récoltés et l'espoir d'une mobilisation plus grande

 Soutenir encore et toujours la population burundaise. C'est ce à quoi s'attache depuis quatre ans l'association Solidarité Burundi. Près d'une trentaine de ses membres se sont retrouvés à la ferme Franchomme pour dresser le bilan de l'année écoulée et envisager de futurs projets.

L'année 2011 a été synonyme de satisfaction pour les adhérents de Solidarité Burundi puisque, grâce aux efforts combinés des membres de l'association et aux différentes manifestations organisées tout au long de l'année, la structure a été en mesure de récolter 12 250 euros.

Une somme qui est le fruit des bénéfices engrangés lors de dîners-spectacles, de représentations théâtrales ainsi que des braderies organisées à Hem ainsi que dans d'autres communes de la métropole lilloise. Cette manne permettra aux pôles associatifs partenaires situés au Burundi de subvenir aux besoins de la population, considérée comme l'une des plus pauvres du monde.

Soutenir le Burundi face à la pauvreté

« Avec cette somme, nos correspondants burundais pourront faire en sorte que la population locale puisse se développer non seulement dans l'élevage, grâce à l'envoi de bêtes (chèvres, porcs, poules), mais aussi dans l'agriculture avec l'achat de semences, développe Marcel Marchand, le président de l'association. Il est utile d'ajouter la prise en charge de l'éducation des enfants qui fait également partie de nos prérogatives. »

Faire connaître ce combat

Si la direction s'avoue satisfaite des recettes de l'année, elle espère toutefois voir évoluer son nombre d'adhérents - une cinquantaine à l'heure actuelle - ainsi que ses champs d'investigation en lançant un appel à la mobilisation.

« Il y a deux ans, un chèque de plus de 2 000 euros nous avait été envoyé depuis le Canada par deux femmes qui, suite à une rencontre avec certains de nos adhérents, ont sympathisé pour la cause que nous défendions. Un heureux hasard qui aujourd'hui nous pousse à vouloir toucher le plus grand nombre afin de faire connaître un peu plus encore notre association et notre combat. » �  SARAH OVERBERGHE (CLP)