Burundi : 7 M $ du FIDA pour le projet "Emploi des jeunes ruraux"
Economie

@rib News, 22/06/2012 – Source Xinhua

Le Fonds International pour le Développement de l'Agriculture (FIDA), institution spécialisée du système des Nations Unies, prévoit un don de 7 millions USD pour le financement du projet "Emploi des jeunes ruraux" d'une durée de quatre ans, ont annoncé vendredi à Bujumbura les partenaires de ce projet.

Cette initiative, dont le démarrage est projeté pour 2013, va s'appuyer sur la dynamique de transformation et de modernisation de l'agriculture, déjà lancée par le Programme de développement des filières (PRODEFI) du FIDA, dans les provinces pilotes de Bubanza (Ouest) et Ngozi (Nord).

Ce financement sera utilisé notamment pour assurer la formation des jeunes et leur intégration dans les activités de production porteuses et liées à des filières organisées, pour appuyer les entreprises qui développent les activités de valorisation et qui s' engagent dans l'opération d'emploi des jeunes, et pour contribuer à l'élaboration et la réforme politiques de institutions en vue de l'amélioration du climat et de l'environnement des affaires, a-t-on explicité.

Le FIDA veut promouvoir l'emploi surtout dans la catégorie des jeunes ruraux dont l'âge varie entre 16 ans à 30 ans, d'après Boulares Mohsen, consultant du Fonds.

"Les jeunes sans emploi est une bombe et un danger pour le pays", car ils constituent une grande proportion de la population burundaise (60%), a fait remarquer M. Haidara Hamed, directeur pays et Représentant du FIDA au Burundi.

Par ailleurs, cette action pilote sera renforcée par un nouveau projet d'appui au développement de petites et moyennes entreprises et des services financiers que le FIDA et le gouvernement burundais envisagent de mettre en place en partenariat avec les Pays-Bas dans le cadre du Fonds micro crédit agricole (FMCA), a-t- on encore mentionné.

Beaucoup de jeunes ruraux n'ont pas d'accès à la ressource terre et grossissent les rangs des personnes inactives dans les campagnes et les villes où la délinquance commence à poser des problèmes. Le niveau de morcellement des terres atteint est actuellement à la limite de l'exploitation économique, a-t-on signalé.