"Le gouvernement du Burundi et les Forces nationales de libération (Fnl) renoncent à la violence et s'engagent à résoudre toutes leurs divergences par le dialogue" : il s'agit du passage central de la déclaration conjointe signée mardi à Magaliesburg, en Afrique du Sud, par l'exécutif du président Pierre Nkurunziza et le groupe rebelle dirigé par Agathon Rwasa.

Suite au cessez-le-feu bilatéral signé fin mai, les parties ont réaffirmé mardi leur volonté de conclure définitivement la paix, exhortant tous les Burundais à soutenir les négociations.

"Ils souhaitent prouver que le passé est derrière eux. S'il semblait n'y avoir aucun espoir jusqu'à février, un nouveau chapitre commence maintenant", a dit en marge des colloques le médiateur sud-africain, Kingsley Mamabolo.

L'accord de paix définitif devrait garantir aux autorités des Fnl – seul groupe armé n'ayant pas adhéré à l'accord global qui a mis fin à la guerre civile (1993-2003) – des fonctions au sein des institutions nationales, tandis que les ex-combattants seront intégrés aux forces de sécurité nationales. (FB/CN) [CO]