L’AIDBU livre sa vérité sur l’organisation des Burundais de Suède
Diaspora

@rib News, 29/11/2012

Droit de Réponse au Communiqué intitulé ”Les Burundais de Suède rejettent l’AIDBU” - (@rib News, 27/11/2012),

Samedi 1er décembre 2012, les Burundais de Suède se retrouveront à Hallstahammar.

Le service « Communication » de l’AIDBU – Action Internationale de la Diaspora Burundaise – suit avec beaucoup d’intérêt la manière dont les Burundais, dans différents pays, se mobilisent pour mettre en place des structures qui leur serviront de cadre aux projets initiés pour contribuer au développement de leur pays d’origine.

A l’issue d’une rencontre des Burundais de Suède tenue à Örebro le samedi 24 novembre 2012, le site Arib a publié le communiqué sous le titre non moins évocateur suivant : “Les Burundais de Suède rejettent l’AIDBU”. Nous invitons le site à publier les lignes qui suivent afin de permettre au lecteur d’entendre un autre son de cloche et de se faire sa propre opinion sur l’AIDBU. 

Le Service « Communication » de l’AIDBU profite avant tout de cette opportunité pour informer tous les Burundais, quel que soit le pays où ils résident, que les organes dirigeants de l’AIDBU sont bien satisfaits du processus de mise en place, par les membres, des structures avec lesquelles l’Organisation initiera des actions et des projets susceptibles de permettre au Burundi de faire un saut qualitatif dans le domaine du développement.

Les quelques Burundais de Suède qui, prenant acte de l’invitation à la rencontre du 1er décembre 2012 par Madame Christine Kanyange, membre du Comité Exécutif de l’AIDBU, ont pris les devants et se sont rencontrés le 24 novembre 2012, ont eu ainsi l’occasion de se concerter et de faire des propositions qui seront naturellement prises en considération lors de cette ultime rencontre du samedi 1er décembre 2012.

L’AIDBU exhorte d’ailleurs ces Burundais qui s’étaient retrouvés à Örebro de faire également le déplacement en masse vers Hallstahammar afin d’y rencontrer notamment ceux qui s’organisent à Stockholm ou à Norbotten et participer à la mise en commun de toutes les idées constructives. Ne dit-on pas en effet que du choc des idées jaillit la lumière ?

Y a-t-il encore des inquiétudes par rapport à l’AIDBU ou par rapport aux structures qui se mettent en place ici et là sous instigation des membres de cette organisation ? Le Président de l’AIDBU, Japhet-Legentil Ndayishimiye, aura lui-même fait le déplacement de Hallstahammar et saisira l’occasion pour présenter l’AIDBU, le programme de la diaspora burundaise ainsi que les perspectives de collaboration avec les structures mises en place dans les différents pays où résident des Burundais en général, et la structure de Burundais de Suède en particulier.

En reportant les elections du 1er décembre 2012, les organisateurs de celle-ci ont préféré privilégier d’abord de mener une large consultation auprès d'autres compatriotes que ce soit au téléphone ou par courrier électronique et auront ensuite constaté qu’il y a notamment nécessité d'une recherche d'un large consensus et que cette rencontre doit avoir lieu pour la mise en place d’une représentation de la diaspora burundaise de Suède et de l'organe représentatif de l'AIDBU en Suède.

La liberté d’association étant un droit reconnu partout et pour tous l’AIDBU, tous les Burundais de Suède, comme ceux de partout ailleurs, ont le droit de s’organiser comme ils l’entendent ; et l’AIDBU collaborera naturellement avec ceux qui acceptent de s’inscrire dans la ligne dessinée par les statuts qui la régissent. Les membres de l’AIDBU qui ont lancé le processus en Suède ne font qu’emboîter le pas de ceux qui, ailleurs dans le monde, ont ou ont déjà mis en place des structures prêtes à fonctionner. C’est le cas notamment des Burundais de Belgique qui ont mis récemment en place l’AIDBU-Belgique présidée par Léoncie Ciza.

Le Burundi avance ; la diaspora doit avancer aussi. L’AIDBU profite d’ailleurs de l’occasion pour informer le public que le projet de « 3 dollars/3 euros par mois » sera officiellement lancé le 1er janvier 2013 dans le monde entier. Chaque Burundais est ainsi invité à contribuer fièrement au projet visant la reconstruction de notre pays natal.

Pour l’AIDBU,

Le Chargé de la Communication

Didace Baranderetse