@rib News, 02/10/2013 – Source Xinhua

Le Parquet général de la République du Burundi a annoncé ce mercredi qu'il vient d'ouvrir un dossier répressif sur la traite et le trafic des êtres humains et a demandé à quiconque ayant des éléments en rapport avec ce dossier de les lui fournir pour un bon aboutissement des enquêtes.

« Le Parquet général de la République porte à la connaissance de l'opinion nationale qu'il vient d'ouvrir un dossier répressif sur la traite et le trafic des êtres humains (..) et que les enquêtes ont déjà commencé », a annoncé dans l'après-midi de ce mercredi Agnès Bangiricenge, porte-parole du Parquet général et de la Cour suprême au cours d'un point de presse.

Elle a remercié toutes les personnes qui ont fourni des informations utiles et a demandé à quiconque qui détiendrait d'autres éléments en rapport avec la traite et le trafic des êtres humains en général, et la traite et le trafic des enfants en particulier de les fournir pour un bon aboutissement de ces enquêtes.

En date du 23 septembre dernier, la police burundaise des mineurs a reconnu l'existence de la traite et du trafic des êtres humains et surtout le trafic des enfants (principalement celui des jeunes filles).

Ces déclarations de Christine Sabiyumva, commandant de cette police, ont été également confirmées par une étude commanditée par le barreau des avocats de Bujumbura et conduite par Mme Florence Boivin-Roumestan, une canadienne qui a même créé une coalition appelée « Déracinons le trafic humain au Burundi » dans le but de sensibiliser et de mobiliser tous les acteurs dans la lutte contre ce fléau.