Burundi : appel à faire des déchets une matière première
Société

@rib News, 19/06/2014 - Source Xinhua

 Au moment où le Burundi perd annuellement 30 millions d'euros pour sa mauvaise gestion des déchets, l'Agence Intergouvernementale Panafricaine, Eau et Assainissement en Afrique, a suggéré quelques pistes pour faire de ces déchets une matière première pour le développement.

Au cours d'un atelier d'échanges en vue de l'élaboration des stratégies pour assainir l'environnement tenu jeudi à Bujumbura, Bathermy Tsafack, représentant résidant de cette Agence, a proposé de fermer les frontières à l'entrée des déchets plastiques, qui sont les plus nuisibles et d'inventorier la quantité des déchets plastiques non biodégradables disponibles sur le plan national.

"Une fois qu'ils sont inventoriés, les autorités en charge de la gestion de ces déchets prendront des mesures pour interdire systématiquement l'importation de ces déchets en laissant le temps aux déchets plastiques disponibles inventoriés de s'écouler", a affirmé M. Tsafack.

On peut procéder à la gestion des déchets biodégradables qui va entraîner beaucoup d'impacts positifs tant sur l'environnement que sur la santé humaine et même sur la santé financière, a-t-il indiqué.

Le directeur du Département Hygiène et Assainissement au ministère burundais de la Santé Publique et de la Lutte contre le sida, Prosper Muyuku, a fait savoir pour sa part que le gouvernement burundais avait déjà commencé l'élaboration d'un projet de loi régissant la gestion des sachets et bouteilles en plastiques.