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Pierre NGENDANDUMWE : Un martyr de la lutte pour l'indépendance, l’unité nationale et la démocratie, assassiné le 15 janvier 1965 Il fut le premier Premier ministre Hutu du Burundi post-indépendance. Né dans une grande famille de Ngozi, il était parmi les premiers universitaires du Burundi, détenteur d’une licence en Sciences Administratives et Politiques obtenue à l’Université de Lovanium, à Kinshasa. Après ses études, il servit dans l’administration coloniale comme adjoint à l’Administrateur Territorial. Il était, avec Paul MIREREKANO, parmi les premiers lieutenants du Prince Louis RWAGASORE. Lors du premier gouvernement d’union nationale de 1961, NGENDANDUMWE détenait le portefeuille des Finances. En juin 1963, il devient Premier Ministre, jusqu’à sa révocation par le Mwami MWAMBUTSA IV en avril 1964, qui lui reprochait notamment d’avoir établi des relations diplomatique avec la Chine communiste. En fonction, son slogan était « du pain et la paix ». Début janvier 1965, il lui fut demandé de former un nouveau gouvernement. |
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Extrait du discours programme prononcé par Pierre NGENDANDUMWE le 08 janvier 1965 ►07/01/1965 : Révocation du Gouvernement Albin Nyamoya par le Roi Mwambutsa IV et Pierre NGENDANDUMWE, après avoir longtemps hésité, accepte de former le nouveau Gouvernement. ►08/01/1965 : Discours programme prononcé par Pierre NGENDANDUMWE, Premier ministre et formateur du Gouvernement Extrait : |
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@rib News, 15/01/2014 Ngendandumwe Pierre : cinq fois assassiné Par Salvator SUNZU, journaliste La première fois, c’était le 15 janvier 1965. La deuxième fois ce fut une date x de l’année x. La solution à ces inconnues sera la clé d’un problème, d’une terrible énigme qui hante toujours notre République et les esprits de nombreux Burundais. Quand et comment en effet fut-il pris la décision de dégrader l’ancien ministre de son statut de héros national à celui d’anonyme citoyen ? En effet, Pierre Ngendandumwe (photo) fut déclaré « deuxième Héros national » par un des Conseil des ministres du gouvernement de l’époque. Probablement le 18 janvier 1965. |
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@rib News, 17/01/2013 L’année 2013 marque la résurrection symbolique de Pierre de Ngendandumwe Par Salvator Sunzu, journaliste Il aura fallu plus de 50 ans pour que certaines langues se délient. Et pas nécessairement celles que l’on attendait. Les contemporains du deux fois Premier ministre burundais préfèrent toujours le silence à la parole libératrice. Mais force est de constater qu’une certaine génération supporte mal la lourdeur du passé et se sent lasse d’en supporter le poids. Une manière à elle de dénoncer les legs douloureux qui hantent ses vies et crée en elle le mal de vivre qui s’exprime sporadiquement à travers des violences. Cela fait donc des dizaines d’années que le 15 janvier de chaque année est passé presque inaperçu. Comme si de rien n’avait été alors que le pays a été poignardé dans le dos en cette même date. Cette année a été différente des autres dans le traitement et la "visibilité" de l’anniversaire de l’assassinat de Pierre Ngendandumwe. Rose Ntwenga et Perpétue Nshimirimana ont crié les premières. Compréhension si bien d’autres l’avaient fait avant. ARIB.INFO s’est saisi du cas depuis plusieurs années déjà. Tout comme Iwacu.org aujourd'hui dont un article de Rénovant Ndarishinze qui titre : Assassinat de Pierre Ngendandumwe : "Pourquoi ne pas commencer les enquêtes au sein de l’Uprona ?". |
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@rib News, 15/01/2013 Pierre Ngendandumwe et le (notre) devoir de mémoire. Par Salvator Sunzu, Journaliste Elevé au rang de héros national au lendemain de sa mort, Pierre Ngendandumwe est aujourd’hui tombé dans les oubliettes de l’Histoire. Les circonstances de son assassinat ou plutôt les assassins du Premier ministre ne furent jamais inquiétés. Les mobiles de cet assassinat restent obscurs. Tout ce que l’on sait des circonstances, c’est qu’il fut tué par un certain Muyenzi, un rwandais qui, d’après plusieurs écrits, travaillait à l’ambassade des Etats Unis. A l’époque, deux courants, ou plutôt deux groupes politico-idéologiques occupaient le devant de la scène politique burundaise et africaine : le groupe Casablanca d’un gauchisme plutôt opportuniste et anti occident et le groupe Monronvia plutôt pro-occidental qui ne faisait pas de l’indépendance immédiate une priorité absolue. Au niveau continental, un troisième groupe, premier né des deux, dit de Brazzaville, comprenaient 12 Pays initiateurs de l’Union Africaine et Malgache et huit pays dont les pays n’ayant pas connu le joug de la colonisation (Ethipie, Liberia) s’est fondu en celui de Monronvia. |
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Quarante ans de discrétion construite sur la disparition du Premier ministre Pierre Ngendandumwe. Témoignage de Rose Ntwenga - @rib News, 15/01/2005 Pierre Ngendandumwe, Premier ministre, pour la deuxième fois dans un gouvernement sous la royauté s’est effondré dans sa voiture*(1) le 15/01/1965 devant la clinique Prince Louis Rwagasore. Des coups de feu l’ont atteint. Gonzalve Muyenzi a vite été arrêté suspecté du forfait ainsi qu’une quarantaine d’agitateurs politiques, très critiques et violents envers le Premier ministre. Le ministre de la justice, Pierre Claver Nuwinkware s’est hâté d’emprisonner toutes ces personnes. Leurs protestations contre ces mesures ont sonné juste. Le leurre a parfaitement bien marché. Le véritable auteur du tir fatal contre Pierre Ngandandumwe est une autre personne dont l’identité n’a jamais été un secret. |
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Quand le 15 janvier sera-t-il jour férié au Burundi ? Par Perpétue Nshimirimana - @rib News, 15/01/2005 Le Burundi commémore ce 15 janvier 2005 le 40ème anniversaire de l’assassinat du Premier ministre, Pierre Ngendandumwe. Il a été abattu le 15/01/1965 devant la clinique Prince Louis Rwagasore à la sortie d’une visite à son épouse, mère de leur quatrième enfant deux jours auparavant. Ce digne fils du pays a été élevé au rang de deuxième héros national. Par son dévouement et sa bravoure, il a imposé le respect autour de lui. Il a été un modèle pour bon nombre d’intellectuels burundais de sa génération. A son actif, il faut rappeler son implication et sa participation aux travaux de négociations pour l’accession du Burundi à l’indépendance. L’anniversaire de cet assassinat pousse la réflexion sur le titre de héros national qui lui a été décerné. Une certaine volonté d’installer l’oubli de ce grand homme a été plus que manifeste tout au long des années après sa disparition. |
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Les Grands Hommes
Mirerekano/Ngendandumwe
Les Monuments
Place de l'Indépendance Monument de l'Unité
Mausolée de Rwagasore
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