Tribune de Genève, 15.01.20

Remous autour de la tombe vide du roi du Burundi

Justice genevoise - Le Burundi veut récupérer la dépouille du monarque. Sa nièce s’y oppose mais laisse une porte entrouverte.

L’affaire de la tombe de l’ex-roi du Burundi continue à déchirer sa famille. Alors que la dépouille du défunt monarque, exhumée en 2012 du cimetière de Feuillasse, à Meyrin, se trouve toujours bloquée aux pompes funèbres de la maison Murith, un procès pénal et civil a lieu à son sujet.

@rib News, 12/01/2015

Père JOSEPH DE CILLIA dit « BUYENGERO » nous a quittés, que Dieu ait son âme.

Par Antoine Habonimana

En date du 4 janvier 2015, nous avons appris la nouvelle déconcertante de la mort de PERE DE CILLIA, curé de la paroisse de KAMENGE, survenue à l’hôpital de PARMA en Italie. De l’avis de toutes les personnes qui avaient eu l’opportunité de le connaître de près ou de loin, le Burundi et la communauté des Pères Xavériens viennent de perdre un missionnaire zélé, persévérant et un travailleur chevronné au service du développement intégral. Je me propose de partager avec tous, la réflexion que j’ai pu livrer à l’occasion des cérémonies funèbres de cet homme de Dieu, qui ont eu lieu jeudi 8 janvier 2015 à Plasencis, sa ville natale.

@rib News, 11/01/2015

Après les restrictions faites aux journalistes, opposants et membres de la société civile, c’est le tour des artistes chanteurs du Burundi de subir le même sort, déplore un journaliste de culture d’une radio privée du Burundi.

Le pouvoir de Bujumbura est en train d’étendre sa répression contre les artistes musiciens, comme l’indiquent certains d’entre eux. Le cas le plus récent est celui de l’artiste Thomas Nzeyimana, alias Mkombozi (photo), le roi de la nouvelle génération du RnB et du Rap.

PANA, 11 janvier 2015

Rassemblement des sympathisants de "Charlie Hebdo" devant l’ambassade de France à Bujumbura

Bujumbura, Burundi - Un rassemblement hétéroclite de professionnels des médias, de politiciens, d’activistes des droits humains et de simples citoyens a eu lieu, dimanche, à la mi-journée, devant les locaux de l’ambassade de France, dans le centre-ville de Bujumbura, en réponse à une invitation de l’Union burundaise des journalistes (Ubj) à tous les amis de la liberté d’expression et de la presse à venir marquer ainsi leur solidarité et compassion envers le peuple français, suite à l’attentat qui a coûté la vie dernièrement à dix journalistes de l’hebdomadaire satirique de renom, "Charlie Hebdo".

Tribune de Genève, 09.01.2015

Justice genevoise - Enterré au cimetière de Meyrin, les restes du souverain ont été exhumés voici deux ans. Le Burundi les réclame. Procès.

Au cimetière de Feuillasse (photo), à Meyrin, la tombe du roi du Burundi est vide. Depuis deux ans, l’emplacement No 180 est désert. Le monument érigé pour faire honneur à Mwambutsa IV, qui a régné sur ce pays d’Afrique entre 1915 et 1966 et qui est mort en exil à Genève en 1977, a disparu. La dépouille du souverain défunt se trouve bloquée depuis 2012 aux pompes funèbres de la maison Murith. Sa famille se déchire sur le lieu de sépulture de Son Altesse Royale. Pas moins de deux procédures – civile et pénale – sont ouvertes actuellement dans le canton.

PANA, 08 janvier 2015

Bujumbura, Burundi - Les différentes radios émettant au Burundi ont observé un arrêt des émissions pendant trois minutes à la mi-journée de jeudi en guise de solidarité avec le peuple français au lendemain d’un attentat terroriste qui a fait 10 tués parmi les journalistes de l’hebdomadaire satirique français "Charlie Hebdo".

L’initiative émanait de l’Association burundaise des radiodiffuseurs (ABR, 15 radios membres) qui a réussi à immobiliser les médias audio affiliés de 12 heures locales (10 h GMT) à 12 heures 3 (10 h 03 GMT) en la mémoire des 10 confrères disparus de "Charlie Hebdo" dans un attentat aux allures terroristes.

@rib News, 08/01/2015 – Source ATS

Une femme de 65 ans a comparu jeudi devant le Tribunal de police de Genève pour atteinte à la paix des morts. Elle est accusée d'avoir donné, sans y avoir droit, son accord à l'exhumation du cadavre de l'ex-roi du Burundi, Mwambutsa IV, mort à Meyrin en 1977.

Les faits remontent à 2012. La prévenue, qui vit en Suisse depuis 1979, a permis l'exhumation de la dépouille du monarque. Elle agissait à la demande de sa demi-sœur, fille dudit roi, et du gouvernement burundais, qui voulaient rapatrier le cadavre pour des funérailles nationales. Le roi avait régné pendant 50 ans jusqu'à son renversement en 1966. Il avait ensuite obtenu l'asile en Suisse.

@rib News, 04/01/2015

Pierre-Claver Mbonimpa est incontestablement la Personnalité qui aura le plus influencé l'actualité au Burundi au cours de l'année 2014. Le président de l'Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (Aprodh) a été détenu plus de quatre mois dans la prison centrale de Bujumbura pour « atteinte à la sûreté de l'État ».

Le 15 mai 2014, Pierre-Claver Mbonimpa est arrêté à l'aéroport de Bujumbura. Quelques jours auparavant, le militant avait affirmé à la radio détenir les preuves que les Imbonerakure (la ligue des jeunes proches du parti du président, Pierre Nkurunziza), qui font pression sur les opposants et les journalistes et multiplient les exactions, étaient entraînés militairement en RD Congo.

@rib News, 02/01/2015

Journée d’Afrique 2015 au diocèse d’Anvers

A l’occasion de la journée d’Afrique au diocèse d’Anvers nous vous invitons aux deux moments de rencontre.

Dimanche 04 janvier 2015 à 10.30 h: une messe solennelle célébrée par Son Excellence Mgr. Georges Bizimana, Evêque-coadjuteur du diocèse de Bubanza, au Burundi, et président de la commission justice et paix et intégration de la création de la conférence épiscopale du Burundi. Cette célébration eucharistique sera célèbre dans l’Eglise Sint-Walburgisparochie, Volkstraat 41, 2000 Antwerpen.

La Presse, 28 décembre 2014

Retour aux rues de Ngozi pour un Burundais de Québec

Ils ont parfois à peine 5 ans. Orphelins ou simplement chassés de chez eux, ils se retrouvent à la rue. Littéralement. Réduits à mendier ou à commettre de petits délits. Mais à Ngozi, dans le nord du Burundi, quelqu'un s'occupe d'eux. Un Burundais qui vit maintenant à Québec. La rue, il la connaît. Il y a grandi.

Ngozi, Burundi - Le soleil plombe sur la cour, en ce milieu d'avant-midi. Abdoul Irakoze frotte vigoureusement une Toyota Spacio bleu foncé, tachée de cette terre ocre qui recouvre les routes poussiéreuses du Burundi. Le garçon de 17 ans fait partie de la dizaine d'enfants de la rue qui travaillent au lave-auto de Ngozi, le seul de la deuxième ville du Burundi. [Photo : Abdoul Irakoze, 17 ans, fait partie de la dizaine d'enfants de la rue qui travaillent au lave-auto de Ngozi, mis sur pied par un Burundais de Québec.]

@ib News, 24/12/2014 - Source Xinhua

L'information météorologique produite par l'Institut Géographique du Burundi (IGEBU) avec l'appui de l'Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM), constitue un outil précieux pour le développement des secteurs clés comme l'agriculture et l'élevage, l'eau et l'énergie, le transport et la santé, qui sont tributaires du climat, a-t-il fait remarquer.

PANA, 14 décembre 2014

Bujumbura, Burundi - L’une des leçons les plus tirées par les observateurs du processus électoral, au lendemain de la clôture officielle des opérations d’enrôlement des candidats électeurs de 2015, est que nombreux étaient les Burundais qui vivaient et se promenaient jusque-là gaillardement sans carte nationale d’identité, pourtant nécessaire dans la vie de tous les jours et accessible aux citoyens dès l’âge de 16 ans.

Ce n’est qu’à l’approche des élections générales de 2015 que les acteurs politiques et l’administration se sont scandalisés de voir que des Burundais vivaient par 'millions'  sans papiers au rythme où ils envahissaient les mairies, les écoles, les permanences de partis politiques et même la rue pour se procurer le sésame, parfois par tous les moyens.

Radio Vatican, 10/12/2014

La Conférence des Evêques Catholique du Burundi, vient de conclure son Assemblé Générale ordinaire de fin d’année, tenue à Bujumbura du 02 au 05 décembre 2014.

Au terme de cette assemblée, et eu égard à la situation sociopolitique du Burundi, surtout la période préparatoire aux élections de 2015, la Conférence a sorti une déclaration, au cours d’une messe concélébrée par tous les évêques de l’Eglise du Burundi le 07 décembre 2014.

@rib News, 09/12/2014 - Source Xinhua

Le président burundais Pierre Nkurunziza a qualifié "d'islam modéré" le Sultanat d'Oman lors d'une conférence internationale sur la civilisation et la culture islamique tenue à Bujumbura.

En s'adressant à 300 personnalités musulmanes omanites venues pour cette conférence avec pour thème central "le rôle des omanites dans les pays de la région des Grands Lacs africains", Pierre Nkurunziza a déclaré que le comportement des omanais vivant dans la région des Grands Lacs africains, nous aide à ne pas confondre l'islam et le terrorisme.

France 24, 08/12/2014

En jouant du tambour, les Burundaises s’affranchissent des traditions

Longtemps réservé aux hommes, le tambour séduit les Burundaises

Les tambours du Burundi ont été inscrits sur la liste du patrimoine de l’humanité de l’Unesco, le 27 novembre dernier. Symboles de royauté et de pouvoir, ils sont traditionnellement réservés aux hommes. Mais les femmes s’y mettent également depuis quelques années, ce qui suscite la réprobation de certains. [Photo : Des femmes "tambourinaires" à Kinama (Bujumbura), le 28 novembre 2014. Photo de Pacifique Cubahiro.]

@rib News, 29/11/2014 - Source Xinhua

Un professeur de l'Université du Burundi (UB) a plaidé pour la mise en valeur culturelle, historique et touristique des tombeaux royaux situés dans le nord du Burundi, à la frontière avec le Rwanda.

Le Burundi devrait faire connaître aux touristes nationaux et internationaux le système des funérailles organisées pour le roi dans l'ancien temps, marquée par des rites et pratiques spéciales, a affirmé vendredi Emile Mworoha, professeur d'histoire à l'Université du Burundi, au cours d'une séance de validation d'une étude sur "la mise en valeur culturelle, historique et touristique des tombeaux royaux du Burundi en province Kayanza".

RFI, 28-11-2014

Les tambours du Burundi inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO

Les tambours du Burundi ont été inscrits, ce jeudi 27 novembre, sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité de l'UNESCO. La danse rituelle au tambour royal est un spectacle qui associe le son du battement des tambours à des danses, de la poésie héroïque et des chants traditionnels.

Toute la population du Burundi la reconnaît comme un élément fondamental de son patrimoine et de son identité. Désormais, c'est reconnu au niveau mondial et c’est le sentiment de fierté qui semble dominer au Burundi.

@rib News, 27/11/2014 – Source AFP

La danse rituelle au tambour du Burundi (photo), le chant polyphonique du Portugal, le pain traditionnel d'Arménie ou la fabrication des yourtes d'Asie centrale ont désormais un lien commun : ils ont été inscrits au patrimoine culturel de l'humanité, que l'Unesco tente de préserver pour les générations futures.

Une quarantaine de candidatures venant de tous les continents devaient être approuvées par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni cette semaine au siège de l'organisation à Paris, où ont défilé danseurs traditionnels du Burundi ou troupes de capoeira brésilienne.

PANA, 26 novembre 2014

La candidature d'un ancien président du Burundi à la Francophonie laisse indifférent à Bujumbura

Bujumbura, Burundi - Il faut rafraîchir sérieusement les mémoires et forcer parfois la discussion jusque dans les milieux politiques et intellectuels à Bujumbura pour avoir quelques réactions sur les chances de l’ancien président de la République du Burundi, Pierre Buyoya, de prendre les rênes de la Francophonie, peu de jours avant le verdict des chefs d’Etat membres de ce grand ensemble linguistique et culturel qui est prévu à Dakar, au Sénégal.

@rib News, 25/11/2014

Enfants, face à la détresse

A l'occasion des 25 ans de la convention relative aux droits de l'enfant, Jean-Michel Zecca l’animateur vedette de la télévision belge RTL-TVI est parti dans les zones pauvres et reculées du Burundi, à la rencontre d'enfants vulnérables. L'objectif de l'UNICEF d'ici 2017 est de sauver 127.000 enfants de la malnutrition dans ce pays.

Voir la vidéo du reportage de RTL-TVI

PANA, 21 novembre 2014

Bujumbura, Burundi - Un forte délégation conduite par le ministre de la Culture, des Sports et de la Jeunesse, Adolphe Rukenkaya, a pris le départ vendredi pour Paris, la capitale française et siège central de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), pour prendre part à une session intergouvernementale qui étudiera, entre autres points, la demande du Burundi de faire figurer le "gros" tambour et emblème national au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité, apprend-on de source officielle à Bujumbura.

La très attendue session des Burundais ira du 24 au 28 novembre 2014 et le chef de la délégation n’a pas douté que cette fois, la demande de son pays, en souffrance depuis 2003, sera exhaussée par l’Unesco.

Le Soir, 21/11/2014

Exposition médiatique

Dans le cadre des 25 ans de la déclaration des droits de l’enfant, deux émissions atterriront sur les deux grandes chaînes francophones belges. « Enfants, face à la détresse », emmenée par deux animateurs phares de RTL-TVI : Jean-Michel Zecca a visité des villages isolés du Burundi (phoot) pour se rendre compte des conditions effroyables des enfants : famines, malnutrition, maladies… Et Sandrine Corman a rencontré des enfants placés dans des orphelinats, des prisons et des camps de Roms en Moldavie.

@rib News, 21/11/2014 – Source Xinhua

Une délégation burundaise de tambourinaires, de danseuses et d'officiels est partie vendredi pour Paris, où l'UNESCO tiendra du 24 au 28 novembre une session intergouvernementale pour étudier l'opportunité d'inscrire le tambour du Burundi sur le patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

"Nous allons avec une forte conviction que cet élément burundais va rencontrer l'approbation de la session intergouvernementale", a déclaré le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Adolphe Rukenkanya, qui a conduit cette délégation.

@rib News, 12/11/2014 – Source AFP

Neuf personnes sont mortes dans le crash d'un petit avion dimanche aux Bahamas, ont annoncé lundi les autorités de l'archipel.

A bord de l'appareil se trouvait notamment un pasteur très connu de l'archipel, Myles Munroe, âgé de 60 ans, président fondateur de Bahamas Faith Ministries International, son épouse et d'autres membres de cette église, qui devaient participer à une conférence à Freeport. [Photo : Myles Munroe (à g) en compagnie du président Pierre Nkurunziza (à d), le 27 octobre 2014 à Bujumbura]