@rib News, 03/11/2014 - Source Xinhua

Au moins sept réfugiés ont été tués dans une nouvelle vague de violence impliquant les différentes communautés vivant dans le camp de réfugiés de Kakuma au nord-ouest du Kenya, a confirmé lundi un représentant du gouvernement.

Le haut commissaire par intérim pour les réfugiés au Kenya Haron Komen a déclaré que les affrontements qui ont commencé la semaine dernière entre des groupes ethniques rivaux du Soudan du Sud se sont étendus pour inclure les réfugiés du Burundi et de la République démocratique du Congo (RDC).

"Jusqu'à présent, sept personnes ont été tuées - quatre Nuers et un Dinka - tous du Sud-Soudan et deux Burundais", a déclaré M. Komen par téléphone.

Il a fait savoir que le conflit de samedi a commencé lors qu'un motocycliste burundais a été impliqué dans un incident jeudi dernier qui a blessé un Nuer.

"Le Nuer a riposté en attaquant tous les réfugiés burundais et congolais, ce qui a abouti à la mort des réfugiés. La situation a été stabilisée et le gouvernement et le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés se battaient pour ramener les réfugiés vers le camp", a déclaré M. Komen.

Des milliers de réfugiés ont fui le camp de réfugiés de Kakuma suite à des violents affrontements qui ont provoqué des tensions entre les réfugiés.

D'après M. Komen, les escarmouches ont suivi l'incident de la semaine dernière entre les Dinkas et les Nuers, les plus grands groupes ethniques et belligérants du Soudan du Sud, où un Dinka a été battu à mort par des jeunes Nuers en colère après qu'un Dinka aurait violé une Nuer de 9 ans, la laissant dans le coma.

Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le camp de réfugiés de Kakuma abrite actuellement plus de 174.000 réfugiés, principalement du Soudan du Sud contre sa capacité de 125.000 personnes.

Plus de gens devraient arriver dans le camp en raison de la saison des pluies et de la poursuite du conflit au Soudan du Sud.