@rib News, 08/04/2015 ● Politique - Le parti CNDD-FDD affirme que les Bagumyabanga qui ont été exclus de ce parti suite à la pétition qu’ils ont signée ont été sanctionné selon leur faute et que le parti a même été clément. Le porte-parole de ce parti estime en effet qu’ils ont été sanctionnés avec légèreté. Daniel Gélase Ndabirabe précise que du temps du maquis, de telles personnes devraient être sanctionnées par la mort. Il admet par ailleurs que la démocratie au sein de ce parti n’est pas à un stade avancé mais précise tout de même qu’ils ne peuvent pas tolérer des membres qui vont au-delà des limites imposées. [rpa/isanganiro/bonesha/rtr]
- Six partis politiques de l’opposition viennent d’adresser une correspondance à l’administrateur de Ngozi pour lui demander d’arrêter les activités illégales des jeunes Imbonerakure dans cette commune. En effet, ils accusent ces jeunes affiliés au parti au pouvoir de faire du sport apparenté à des entraînements paramilitaires et des rondes pendant la nuit et de faire des intimidations à l’endroit des membres des autres partis. Ainsi, ils trouvent que si les choses continuent de la manière, ils vont eux aussi appeler leurs jeunes à faire de même. Ils le mettent aussi en garde que tout ce qui pourra arriver pour eux sera mis à la charge de cet administrateur communal s’il ne fait rien pour remédier à cette situation. [rpa/isanganiro] - La ligue des jeunes du parti au pouvoir dément les déclarations des personnes de la province Kirundo qui ont fui le pays selon lesquelles les Imbonerakure de cette province sont la cause de leur exil. Selon le vice-président de cette ligue, le pays est plein de ces jeunes et aucune autre province ne connaît un tel mouvement. Paul Ndimubandi se demande donc pourquoi cette situation dans la seule province de Kirundo. Il considère que chaque Burundais a le droit de faire du sport et précise qu’aucun Imbonerakure ne fait peur à la population. Il nie également que ce soient les Imbonerakure qui ont été placés sur la frontière pour empêcher la population de fuir le pays comme cela a été rapporté. Pour lui, ceux qui le disent n’ont pas de source sûre. [rtr/rpa/bonesha/isanganiro] ● Sécurité - Lors de la visite effectuée ce mardi par le président de la République dans la province de Kirundo, le gouverneur de cette province a annoncé que la sécurité est bonne sur toute l’étendue de cette province. Révérien Nzigamasabo a précisé que le mouvement de fuir le pays a commencé lors de l’attaque qui a eu lieu à Cibitoke en décembre dernier. Selon lui, ce sont des brigands qui ont commencé à propager des rumeurs surtout dans les camps de réfugiés de cette province provoquant ainsi des départs vers le Rwanda. Il trouve par ailleurs que ce mouvement est favorisé par l’installation des camps d’accueil au Rwanda et demande au président de la République d’en parler avec le président rwandais. [isanganiro/bonesha/rpa/rtnb/rtr] - Une trentaine de bombes de type mortier60 ont été retrouvées par la police ce mardi sur la colline Gakungwe de la commune Gitaza en province de Bujumbura lors d’une fouille-perquisition. Elles étaient chez un certain Minani de cette localité qui a été appréhendé sur le champ par la police et subit des interrogatoires à ce sujet. Le porte-parole de la police fait savoir que ces armes sont peut-être parmi celles qui seraient en train d’être distribuées dans le pays. OPC1 Liboire Bakundukize ajoute que la police avait reçu des informations du lieu où sont ces armes et c’est la raison pour laquelle elle est allée tout droit au but. [rtnb/rtr/isanganiro/bonesha/rpa] Justice - Le président de l’APRODH s’étonne du fait que le nommé Juvent Nduwimana qui a déclaré qu’il a participé dans l’assassinat des trois religieuses de Kamenge en septembre dernier est en train d’être interrogé par ceux qu’il a dénoncés. Pierre Claver Mbonimpa affirme qu’il s’attendait à ce que les enquêtes soient accélérées et que Juvent Nduwimana soit placé dans un endroit sûr afin d’éviter une consultation frauduleuse et pour ne pas faire disparaître la vérité. Selon lui, les personnes déjà citées veulent faire un montage pour se disculper dans cette affaire. Il trouve que depuis le retour de Juvent Nduwimana à Bujumbura, la justice devrait avoir déjà fait grand-chose sur ce dossier. Il demande que les enquêtes puissent continuer et que la personne qui a été retrouvée en possession de la clé de la maison des disparues soit elle aussi entendue. Il demande par ailleurs au président de la République de donner son feu vert pour que les personnes citées soient arrêtées. [rpa] |