APA, 04-05-2015 Nairobi (Kenya) - Le président kenyan, Uhuru Kenyatta s’est entretenu ce lundi avec le Secrétaire d'État américain, John Kerry, en visite à Nairobi pour discuter de plusieurs questions, axées notamment sur l'investissement, la sécurité et la prochaine visite du président Barack Obama au Kenya. La première question à l'ordre du jour de cet entretien qui a eu lieu au palais présidentiel à Nairobi, a porté sur la facilitation des affaires au Kenya et les opportunités pour les entreprises américaines dans le pays.
M. Kerry a cherché à savoir à quel point l'économie kenyane était favorable aux affaires et les secteurs dans lesquels les entreprises américaines peuvent investir. Le Président Kenyatta a expliqué en réponse que le Kenya est une porte ouverte sur l'Afrique et la neuvième plus grande économie sur le continent. Il ajouté que le Kenya était bien placé en termes de meilleur environnement des affaires et les récents classements internationaux ont consolidé la position du pays en tant que destination de choix pour les investisseurs étrangers. Le Président Kenyatta a par ailleurs affirmé que son gouvernement veut voir plus d'entreprises américaines investir au Kenya en particulier dans les domaines des TIC et de l'innovation, de l'énergie, des infrastructures et de la santé. Il a expliqué qu'il y avait d'énormes opportunités d'investissements dans le secteur de l'énergie verte dans le pays, avec le Kenya qui a la capacité de satisfaire la moitié des besoins en énergie géothermique de l'Afrique. ‘'Nous voulons construire un esprit d'entreprise et apporter la prospérité à notre peuple. Pour cela, nous sommes prêts à collaborer avec les Américains pour qu'ils investissent dans notre pays afin de créer plus de richesses et d'emplois'', a souligné Kenyatta. Parmi les autres sujets au menu de cet entretien, figuraient la menace du terrorisme et la façon dont les Etats-Unis peuvent soutenir à ce sujet le Kenya. La prochaine visite du président Obama et les questions qui seront à l'ordre du jour de la rencontre entre les deux chefs d'Etat ont également été abordées lors de cet entretien. |