APA, 04-09-2015 Bujumbura (Burundi) - Les résidents des quartiers de Bujumbura qui protestent contre le 3e mandant du président Nkurunziza ont été sommés de remettre aux forces de l’ordre les armes qu’ils détiennent dans un délai de trois semaines, s’ils ne veulent pas faire l’objet de poursuite judiciaire. Passé ce délai, ‘’les forces de l’ordre seront appelées à user de tous les moyens reconnus par la loi » pour récupérer ces armes, ont prévenu, jeudi soir au cours d’une conférence de presse conjointe, les ministres de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Défense nationale et de la Justice.
La population de ces quartiers a été priée de se désolidariser avec les fauteurs de troubles bandes et de les dénoncer. Les contrevenant subiront les conséquences qui découleront du désordre qu’ils auront contribué à semer, a averti le ministre de l’intérieur, Pascal Barandagiye. Les administrateurs des collectivités ont été priés de se mettre au travail, en sensibilisant la population et en collaborant avec les forces de l’ordre afin que cet objectif soit atteint. Plusieurs quartiers dits contestataires de la ville de Bujumbura ont été quadrillés pour permettre aux forces de l’ordre de se saisir de toute arme trouvée sur quelqu’un. Ce blocus, bien qu’il n’a pas ramené la sécurité, a permis la saisie de plusieurs fusils de différents types, des munitions, des tenues militaires et l’arrestation de plusieurs personnes. |