@rib News, 06/09/2015

« Etant donné que le pouvoir actuel de Bujumbura n’a ni légalité ni légitimité, le parti FNL exprime ici son attachement indéfectible à la constitution et à l’esprit de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation », lit-on dans une déclaration publiée dimanche et signée par Aimé Magera, le porte-parole du parti d’Agathon rwasa, qui participe pourtant aux institutions issues des élections contestées.

Le FNL-Rwasa tacle ainsi son partenaire gouvernemental du CNDD-FDD, en demandant « La nomination rapide d’un nouveau médiateur international dans la crise burundaise par le Secrétaire Général des Nations Unies. ». Plus fort encore : « Le parti FNL demande à cet effet que l’Organisation des Nations Unies, l’Union Européenne, et l’Union Africaine, aillent au-delà de leurs menaces verbales et coordonnent systématiquement leurs efforts pour dissuader M. NKURUNZIZA et le CNDD-FDD que la seule voie du salut pour notre pays est seulement le dialogue. »

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