APA, 29-10-2015 Bujumbura (Burundi) - L’Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME) a attiré, dans un communiqué publié jeudi, l’attention du gouvernement du Burundi sur la situation politico sécuritaire du pays, soulignant notamment qu’elle s’est traduite par la dégradation de tous les secteurs de l’économie nationale. Cette situation, note l’OLUCOME, a eu aussi eu pour conséquence le ralentissement de la croissance économique au point de faire échec aux prévisions de croissance du gouvernement et à son second Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP II).
Citant le rapport du FMI de 2015, Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, a relevé que le Burundi a été classé le pays le plus pauvre du monde, car il réalise un PIB par habitant le plus faible de la planète avec 315, 2 dollars. Selon lui, les partenaires économiques internationaux bilatéraux et multilatéraux ont déjà suspendu leurs parts respectives dans le budget national, ce qui condamne le pays à une ‘’asphyxie aux graves impacts ». Le seul moyen de s’en sortir, selon Gabriel Rufyiri, est de mettre en avant le dialogue qui peut relever les pronostics de reprise du développement économique par l’amélioration de la sécurité et la production intérieure, ‘’combinés avec la lutte contre la mauvaise gouvernance car, ces derniers temps, cette catastrophe a fait des saignées importantes à l’économie. » L’OLUCOME souligne quand un différend existe entre deux ou plusieurs protagonistes, la rencontre autour d’une table de dialogue est la solution la plus idéale pour rapprocher les vues et prévenir tout conflit déjà né ou en voie de l’être. |