@rib News, 02/11/2018 – Source Xinhua Après des crises cycliques politico-sécuritaires qu'a connues le Burundi et qui ont entraîné la déforestation, les militaires burundais ont réitéré vendredi leur engagement à tout faire pour reboiser le pays.
C'est le colonel Gaspard Baratuza, commandant de l'Institut Supérieur des Cadres Militaires (ISCAM), qui l'a indiqué au cours de la cérémonie d'ouverture de la semaine scientifique, culturelle et sportive de cet Institut avec le thème "Force de Défense Nationale du Burundi : une armée professionnelle, responsable du patrimoine national, gage de développement durable pour notre pays". "Pendant les crises cycliques qu'a connues le pays, les militaires éparpillés partout dans le pays ont contribué directement ou indirectement à la destruction de l'environnement par des coupures de bois de chauffe sans planter d'autres à l'époque pour les remplacer. Aujourd'hui où il y a la paix qui règne, les militaires sont conscients qu'il faut reboiser. On va faire tout ce qui est possible pour que le Burundi retrouve sa beauté ancienne avec le reboisement", a annoncé le colonel Gaspard Baratuza dans les enceintes de l'ISCAM. Il a fait savoir qu'ils vont reboiser partout où c'est possible et qu'ils le feront ensemble avec la population et les ministères ayant l'environnement, la sécurité et l'administration territoriale dans leurs attributions respectives. Il a ajouté que tout cela se fera dans le cadre du projet "Ewe Burundi Urambaye" (littéralement Burundi bien habillé), un projet de reboisement national de 7 ans dont les idées premières ont émergé à partir de l'ISCAM et qui ont reçu après par l'adhésion du cabinet de la présidence de la République du Burundi. "On a déjà été informé que si on ne fait rien, d'ici très peu d'années, on risque de tomber dans le piège que des autres super nations connaissent aujourd'hui parce qu'elles n'ont pas fait attention à la protection de l'environnement. C'est pourquoi les militaires burundais ont pris les devants dans cette lutte pour la protection de l'environnement", a conclu le colonel Baratuza.
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