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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Le couple Mpozagara lundi devant la justice française pour "esclavage" Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Justice

France Inter, 08-12-2018

"Ils m'ont volé ma vie, ils me criaient dessus, je devais m'agenouiller pour les saluer"

Méthode Sindayigaya, jeune père de famille, raconte qu'il a été réduit en esclavage pendant dix ans, en France. Il accuse un ancien ministre et diplomate burundais, et sa femme, de l'avoir fait ainsi prisonnier, dans une maison de la banlieue parisienne, entre 2008 et 2018.

"Ils m'ont gâché ma vie. Ils m'ont fait leur esclave".L'homme qui raconte ainsi sa vie brisée, s'appelle Méthode Sindayigaya. Il a 38 ans. Un regard doux et triste à la fois, un air apeuré. Cela fait à peine quatre mois que Méthode Sindayigaya a retrouvé la liberté. C'est la police française qui l'a libéré, du pavillon de banlieue parisienne, où ce jeune Burundais a été enfermé, pendant dix ans. Cadenassé dans la maison d'un couple de hauts dignitaires Burundais, lui, ex-ministre et diplomate à l'UNESCO, elle, princesse en son pays, dit-on. 

Un jour de 2008, ce couple puissant a convaincu Méthode Sindayigaya, modeste cultivateur, de les accompagner à Paris, pour s'occuper d'un de leurs fils, handicapé. Méthode, comme tout le monde l'appelle affectueusement, avait déjà travaillé quelquefois pour eux, dans les vertes collines autour de Bujumbura. Et il a accepté ce voyage, pour une durée de trois mois. Ces trois mois en France devaient lui rapporter 300 000 francs burundais, c'est-à-dire 140 euros. 140 euros qui aideraient grandement sa famille, pensait-il. Car Méthode avait un peu de mal à vivre de ses bananiers, ses haricots et ses plants de café. Il a pensé à tout ce qu'il pourrait acheter à sa jeune épouse, et leurs deux enfants chéris. Le coeur serré, et pressé de les revoir, Méthode les a embrassés, au printemps 2008. Il leur a dit "à dans trois mois". Sauf qu'en atterrissant en France, il a été transformé en esclave. 

Son passeport a été confisqué par ceux qui sont devenus  des maîtres terrifiants à ses yeux

A peine arrivé à Roissy Charles-de-Gaulle, le couple qui l'avait invité à prendre l'avion pour la première fois de sa vie, lui a confisqué son passeport. Leur piège, s'est brutalement refermé sur Méthode. Qui raconte pudiquement comment ces gens lui ont "volé" sa vie. Méthode parle d'une petite voix sans haine, assis tout près de son avocat, maître Martin Pradel, qui le réconforte. 

"Ils m'ont fait leur esclave", répète Méthode Sindayigaya, bouleversé à jamais, et bouleversant. 

"Ils m'ont fait travailler sans terminer, sept jours sur sept, de six heures du matin à une heure du matin, sans me donner de salaire. Ils m'ont fait travailler sans manger. Je faisais la cuisine, mais ils ne me donnaient pas à manger."

"Je n'avais pas le droit de me coucher, même si je me sentais très fatigué. Ils me disaient : tu n'as pas le droit d'aller dormir si tu n'as pas fini le travail. Ils me criaient dessus. Ils m'obligeaient à m'agenouiller pour les saluer. Ils me disaient : si tu travailles pas, on va appeler la police."

"J'ai beaucoup pleuré", confie Méthode Sindayigaya. Des larmes de désespoir, dans ce pavillon des Hauts-de-Seine, dont il n'avait pas le droit de sortir seul. "J'étais prisonnier". A Ville d'Avray, il est ainsi resté une décennie, à effectuer des travaux forcés. A faire le ménage, la cuisine, le garde-malade, de l'aube à la nuit, sans jamais être payé ou presque. Dix ans sans pouvoir manger à sa faim, jusqu'à ne peser que quarante kilos. Dix ans à dormir dans la cave, sur un matelas posé à même le béton, au-dessus de la chaudière à mazout, à côté de la machine à laver. "J'avais froid. Je n'avais même pas de couvre-lit. Il y avait l'humidité sur le mur".

Au Burundi, la femme de Méthode et ses enfants l'attendaient, désespérément. Et lui, désespéré, ne pouvait même pas les appeler au secours au téléphone. Car tous ses coups de fil étaient surveillés, dit-il 

Un jour de 2018, une voisine, puis un ouvrier de passage, ont fini par croiser Méthode. Et en voyant son corps décharné, sans pouvoir parler, ils se sont inquiétés et ont alerté la police. Et c'est ainsi que Méthode Sindayigaya a fini par être délivré, le 12 juillet dernier. En septembre, sa femme et ses enfants sont venus le rejoindre en France. 

Méthode n'a aujourd'hui plus qu'un rêve, voir ses enfants grandir. Et il espère que lundi, la justice française condamnera le couple de septuagénaires qui l'a réduit en esclavage. C'est la deuxième fois que ce couple est poursuivi pour traite des êtres humains. Mais la dernière fois, il avait été relaxé en raison d'une loi insuffisante, qui ne condamnait les esclavagistes qu'en cas de "chosification" de l'esclave. Depuis, la Cour européenne des droits de l'Homme a condamné la France à revoir sa loi. Loi a été revue en 2013. Ce couple, qui nie les faits, risque désormais une peine de dix ans de prison, et de plus d'un million et demi d'euros d'amende.

 

 
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