@rib News, 15/07/2010

● Education

- Les élèves finalistes du cycle inférieur de l’enseignement secondaire du Burundi ont entamé un test national leur donnant accès au cycle supérieur de l’enseignement secondaire. Le test s’est bien déroulé à travers tout le pays, selon des sources de la commission d’organisation de ce test national. Au lycée du Lac Tanganyika et au Lycée Rohero dans la mairie de Bujumbura, le test a commencé un peu tardivement suite aux problèmes logistiques, liés à la transportation du matériel nécessaire à ce test. Notons que ce test va durer trois jours et tous les élèves des classes de 10^ème, publiques et privées, vont faire cet examen. (Rpa/Isanganiro/Rtnb)

@rib News,

- Dans la province de Mwaro au centre du pays, la direction provinciale de l’éducation a pris la décision d’interdire à une élève de l’un des collèges communaux de cette province suite à son état d’irrégularité. Cette fille avait échoué en 7^ème année il y a trois ans mais curieusement, elle se trouvait en 10^ème en attente de faire le test comme tout le monde. La direction a alors constaté que cette fille a finalement avancé de classe alors qu’elle devrait reprendre la 7^ème, il y a trois ans. Le directeur de l’école jette le tort au secrétaire de l’école qui aurait falsifié les résultats de cette élève pour qu’elle avance de classe. Le directeur de l’éducation dans cette province de Mwaro accuse les professeurs de ce collège de n’avoir pas pleinement joué leur rôle d’éducateur, car estime la directrice de l’éducation en province de Mwaro, il est incompréhensible qu’un enfant avance de classe sans que personne s’en aperçoive, y compris les titulaires de classes. Des enquêtes seraient en cours pour établir les responsabilités dans cette affaire. (Isanganiro/Rtnb)

- Les enseignants devraient fournir beaucoup d’efforts pour que le taux de réussite des enfants du secondaire augmente un peu. Tel est un point de vue de l’un des experts en éducation de l’Université du Burundi. Selon Mme Théodora Ndayisaba, les élèves du secondaire ont eu ces derniers jours des distractions énormes telles que la coupe du monde, la campagne électorale et les grèves répétitives des enseignants. Bien que les conditions de vie et de travail des enseignants ne soient pas tellement bonnes, souligne cet expert en éducation, il faut un effort de plus pour sauver la jeunesse actuellement sur les bancs de l’école. (Voix de la Paix)

● Sécurité

- Le chef d’Etat Major Général de l’armée burundaise, le Général Niyombare Godefroid, qualifie les personnes arrêtées ce dimanche à Ruziba dans la commune urbaine de Kanyosha de criminels. Selon Général Niyombare, ces « criminels » arrêtés avaient commis de meurtre avant de chercher à se réfugier dans l’îlot situé dans le lac Tanganyika. Général Niyombare dément aussi les allégations selon lesquelles des hélicoptères auraient été utilisés pour tuer des innocents. Il souligne que la population de Ruziba a pris pour coups de feux des bruits des moteurs de ces avions bombardiers. Le chef d’Etat Major de l’armée souligne également que les corps de défense et de  sécurité n’ont pas collaboré avec la jeunesse Imbonerakure du Cndd-Fdd. Selon Général Niyombare, ce qui compte c’est l’information indépendamment de celui qui la donne. (Rpa/Isanganiro/Rtnb)

- Le porte parole de la police burundaise demande aux familles des personnes arrêtées à Ruziba ce dimanche qu’elles peuvent leurs rendre visite à n’importe quel moment. Chanel Ntarabaganyi souligne que ces personnes sont pour le moment entre les mains de la police et que quiconque chercherait à les voir doit d’abord s’adresser à l’officier de la police judiciaire de la commune urbaine de Kanyosha ou au chef de poste de la position de police de Ruziba pour que ceux-ci leur montre où se trouvent ces personnes. Notons qu’au total 14 personnes sont détenues dans les cachots de la police suite à la mort de deux personnes membres du parti au pouvoir vers la fin de la semaine passée. Des mineurs de moins de 18 ans seraient parmi ces détenus. (Rpa)

● Politique

- Le parti PTD de Paul Nkunzimana, professeur de l’Université du Burundi, a fait campagne dans la province Kayanza, ce mardi. Selon Prof Paul Nkunzimana, il faut limiter ou même supprimer la privatisation des entreprises de l’Etat et si possible il faut nationaliser toutes les entreprises déjà privatisées. Paul Nkunzimana a promis de faire des coopératives pour les petits commerçants et agriculteurs ou éleveurs une fois que son parti aura gagné beaucoup de députés à l’hémicycle de Kigobe. (Rema Fm)

● Justice

- Le procès sur le meurtre de l’ancien président de l’Olucome Ernest Manirumva a au parquet de la justice de la mairie de Bujumbura. Au total 15 personnes avaient été convoquées dans cette audience publique, mais seules 8 personnes avaient répondues présentes à ce rendez-vous juridique. Parmi les personnes  présentes figuraient Prosper Mérimée Bigirindavyi, directeur du Sogestal Kirundo-Muyinga et Hilaire Ndayizamba, commerçant et ancien proche du parti Cndd-Fdd mais qui clame toujours son innocence dans ce dossier. Les avocats de Bigirindavyi et Rwasa ont demandé à ce que ces deux personnes soient libérées provisoirement pour qu’ils comparassent librement. La partie de la société civile a de son coté demandé à ce qu’il y ait un peu de temps pour qu’un avocat belge nouvellement sollicité pour aider l’Olucome et la Société civile dans ce procès, puisse  avoir le temps pour lire le contenu de ce dossier. Notons que ce procès reprendra au-delà de la première quinzaine du mois de septembre si jamais le parquet accepte cette demande de la société civile. (Rpa/isanganiro)

- Les membres du parti Msd nouvellement arrêtés à Gitega et à Bujumbura ont comparus devant la justice à Gitega. Parmi ces prisonniers figurent le chargé de la caisse du parti Msd au niveau national et le représentant provincial du Msd en province de Gitega. Au total, ils sont au nombre de 5 est sont tous accusés d’avoir écrit et distribué des tracts demandant aux gens à ne pas se présenter au bureau de vote lors des présidentielles du 28 juin 2010. Le président du parti Msd avait porté à la connaissance de l’opinion que plus de 100 membres de son parti sont détenus dans les cachots de la police, pour des raisons  politiques. (Rpa)