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@rib News, 15/09/2011 ● Politique - Le président du parti FNL Agathon Rwasa a rendu public un mémorandum accusant les membres du gouvernement, les jeunes de la milice Imbonerakure du parti CNDD-FDD et les agents de la documentation nationale d’être impliqués dans des cas de violations des droits de l’Homme et surtout l’élimination des membres du parti FNL. [Isanganiro/Rpa] - Selon le mémorandum, les membres des partis d’opposition sont menacés d’exécution par les miliciens payés par le pouvoir. Il déplore que la communauté internationale garde le silence devant des cas d’exécutions sommaires des membres des partis d’opposition burundaise. Dans son mémorandum Agathon Rwasa affirme que les Imbonerakure et leurs patrons seront un jour traduits devant la justice burundaise ou internationale pour les crimes qui se commettent au Burundi. [Isanganiro/Rpa]
- Le vice-président du parti Frodebu se montre inquiet par la monté des violences, de la corruption et d’autres maux qui gangrènent le pays. Selon lui, le Burundi a fait un pas en arrière, comparativement aux trois mois que le président Ndadaye a passé au pouvoir avant d’été assassiné. [Isanganiro] - Selon le président du CNDD-FDD Jérémie Ngendakumana, le pays a connu des avancées significatives en matière de démocratie, soulignant que les élections ont eu lieu dans le pays sous l’œil de la communauté internationale. Il appelle l’opposition burundaise à respecter les institutions démocratiquement élus et qui représentent le peuple. [Isanganiro] - Le délégué général du Forum de renforcement de la société civile burundaise, Pacifique Ninahazwe, déplore que le pouvoir continue à croire que les élections à elles seules suffisent pour qualifier un pays de démocratique. Il rappelle que même Adolphe Hitler avait été élu mais sa victoire ne l’a pas empêché de lancer une guerre mondiale la plus meurtrière dans l’histoire de l’humanité. Cet activiste de la société civile invite aussi les organisations politiques de l’opposition à respecter et à reconnaitre l’existence des institutions démocratiquement élues par le peuple. [Isanganiro] - L’ONG Isoko se montre inquiet par l’état de la démocratie au Burundi ces deniers jours. A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la démocratie, cette organisation de la société civile burundaise déplore que la démocratie continue à faire marche arrière et que les principes de liberté d’expression et d’association soient refusés à certains groupes pour leur appartenance politique. [Isanganiro] ● Sécurité - Un ancien combattant du FNL a été tué à Musaga ce jeudi matin après plus d’une année de traque par des agents des services de renseignement, selon des sources de sa famille. Cet ancien combattant avait révélé à sa mère qu’un groupe d’hommes de la documentation s’est confié à lui, lui demandant de collaborer avec eux, ce qu’il avait refusé. Benjamin Harindavyi, âgé de 22 ans, a été tué par des gens armés de fusils et son corps a été découvert devant sa maison criblé de 17 balles dans la tête. [Rpa/Isanganiro/Bonesha] - La mère de la victime semble connaitre les bourreaux de son enfant. Elle pointe du doigt un certain Vianney de la documentation nationale d’avoir juré tué ce jeune démobilisé car, souligne sa mère, la victime avait été pourchassé depuis Ruvyagira par les membres de la documentation nationale qui l’accusaient de ne pas collaborer avec eux dans la traque des anciens du FNL qui ne veulent pas collaborer avec le pouvoir. [Isanganiro/Rpa/Bonesha] - L’administrateur communal de Musaga affirme qu’il n’y a pas de plan « Safisha », visant à éliminer les membres du FNL et ceux des partis d’opposition. Il souligne cependant que les enquêtes sont en cours pour connaitre les vraies raisons de la mort de cet homme. [Isanganiro] - Cet assassinat intervient après celui d’un autre membre du parti FNL dont le corps a été retrouvé ligoté flottant dans les eaux du lac Tanganyika près du stade Olympe Africa. Celui-ci avait été tué par un groupe de personnes non encore identifiées, mais les organisations de la société civile avait déploré le comportement de l’administration à la base qui a procédé immédiatement à l’enterrement sans attendre que la police fasse des enquêtes pour connaitre les causes de la mort. [Isanganiro] ● Economie - Le directeur général de la Regideso, Pascal Ndayishimiye, annonce les causes principales de la diminution du niveau du lac au barrage de Rwegura. Selon lui, ce sont les aléas climatiques et l’augmentation des clients de la Regideso, des industriels et même d’autres usagers de courant électrique, lié à la pression démographique tellement forte au Burundi. [Isanganiro/Bonesha/Rtnb] - Des environnementalistes trouvés sur place à Rwegure déplorent la présence des eucalyptus autour de cette réserve d’eau du barrage. Selon certains de ces experts, ces arbres plantés autour de ce lac consomment chacun au moins 50 litres de l’eau par jour. [Isanganiro] - La Regideso est en train de faire des travaux de drainage de la rivière Inamunyiriri pour qu’elle se déverse dans le lac du barrage de Rwegura, en remplacement de la rivière KItenge, qui est totalement asséché, selon le DG de la Regideso. Au moins 400 travailleurs sont en train de creuser pour faciliter le drainage de cette rivière situé à plus de 8 Km. [Rtnb/Isanganiro/Bonesha] - Selon Pascal cette rivière ne semble pas être une solution finale aux problèmes de la Regideso, surtout que son débit n’est pas tellement grand pour remplir tout le lac. Des solutions possibles, selon Pascal Ndayishimiye, c’est la construction de nouveaux barrages dans le pays, comme c’est le cas à Mpanda dont la construction va démarrer dans les jours à venir. Des études sont en cours pour la construction d’autres barrages à Bururi, sur les rivières de Murembwe et Siguvyaye. [Isanganiro/Bonesha/Rtnb] |
