@rib News, 01/10/2011 ● Sécurité - Le gouverneur de Mwaro demande le changement de la position de la police de Fota dans sa province. Selon lui, cette position n’a rien fait pour protéger la population lors de la fusillade y a quelques jours dans un bar et qui a couté la vie au conseiller du gouverneur de Mwaro. [Isanganiro]
- Selon le gouverneur de Mwaro, ces policiers n’ont rien fait quand leur camarade s’est préparé pour tuer le conseiller de province à Fota. Il ajoute même que la population de Fota n’a plus confiance en cette position et qu’elle devrait être remplacée dans l’immédiat, a souligné le gouverneur de Mwaro. [Isanganiro] ● Société - Les membres des organisations de la société civile et des églises se sont rencontrés au Centre suédois pour faire une évaluation de la situation politico-sécuritaire qui prévaut ces derniers jours au Burundi. Selon le Père Emmanuel Gihutu, qui a présenté une étude menée au nom de la société civile burundaise, on ne peut pas oser dire que la vie est facile ces derniers jours au Burundi, à cause de la présence des bandes armés. [Rpa/Isanganiro/Bonesha] Dans son cet exposé, Emmanuel Gihutu, ancien directeur du Petit Séminaire de Dutwe à l’Est du Burundi, s’est dit inquiet par le comportement des jeunes du parti présidentiel dénommé Imbonerakure, qui sont accusés par les autres couches sociales d’être à la solde des hommes politiques qui les envoient faire la chasse aux opposants. [Rpa] - Le Père Emmanuel Gihutu souligne que, depuis un certain temps, il y a un silence de la part des autorités administratives du pays sur les accusations portées contre les jeune Imbonerakure du parti présidentiel. Selon lui, si le gouvernement burundais et surtout la justice ne font pas une attention particulière, il y aura sans doute des pertes dans ce pays et un jour il y aura même ceux qui seront obligés de se présenter devant la justice suite à ces comportements des jeunes Imbonerakure. [Rpa] Selon sa vice-président Prof. Gertrude Kazoviyo, dans une étude menée sur les négociations politiques au Burundi, l’OAG souligne que les politiciens burundais devraient songer à avoir un dialogue franc entre eux dans le but d’aider le pays de ne pas faire marche en arrière. [Isanganiro/Bonesha] - L’OAG croit cependant que le pays et surtout les responsables commencent à comprendre les bienfaits des négociations entre les partis politiques pour la résolution des conflits dans ce pays qui sorte d’une grande guerre civile. Cette femme de la société civile salut le courage un peu timide du 1er e-présidentde de la République d’approcher les partis politiques. [Isanganiro/Rpa/Bonesha/Rtr] - La vice-présidente de l’OAG souligne également que même les responsables des partis de l’opposition extra-parlementaire devraient être associés dans les prochains jours par le 1er vice-résident dans le but de connaître leurs revendications et les écouter surtout qu’ils peuvent ont eux aussi contribuer dans la construction du pays. [Isanganiro/Rpa] ● Education - Le Parcem, une ONG locale, souligne que les jeunes, surtout ceux qui viennent de terminer leurs études, ont du mal à trouver du travail alors qu’ils ont la main de faire du travail correctement. Richard Ntawe, secrétaire exécutif du Parcem appelle le gouvernement burundais à mettre sur place un fond d’aide aux projets des jeunes diplômés sans emplois au Burundi, dans le souci de les empêcher à songer à faire parti des groupes qui causent de l’insécurisé dans le pays. [Rpa/Rema/Bonesha/Rtr] - Une élève de 17 ans été arrêtée par la police à Muyinga au Nord du Burundi selon des sources sur place. Selon le chargé de l’éducation de la province de Muyinga, Diomède Munyabigo, la jeune fille a été surprise alors qu’elle tentait de s’enrôler en 7ème année après avoir passé plus de 2 ans à la maison suite à sa grossesse. [Isanganiro] |