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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Pierre Buyoya: portrait d'un ex-putschiste reconverti en "faiseur de paix" Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Politique

La Croix, 23/5/12

Le Burundais Pierre Buyoya défend la transition démocratique en Afrique

Pierre BuyoyaÀ 62 ans, l’ancien président burundais est l’un des trois grands médiateurs de l’Union africaine. 

Costume prince-de-galles à la coupe soignée, cravate club à rayures mauves, la silhouette fine et élégante de Pierre Buyoya n’évoque pas celle du soldat responsable de deux putschs au Burundi. À 62 ans, l’homme est parfaitement à son aise dans ce grand hôtel parisien où il reçoit ses invités. S’exprimant dans un français clair et courtois, l’ancien homme fort du Burundi, qu’il a dirigé à deux reprises (de 1987 à 1993 et de 1996 à 2003), est aujourd’hui l’un des trois membres du haut panel de l’Union africaine, chargé de résoudre les crises qui touchent l’Afrique. 

Avec Abdulsalami Abubakar et Thabo Mbeki, deux anciens présidents du Nigeria et de l’Afrique du Sud, il a suivi le dossier ivoirien l’année dernière. Mais surtout, il a supervisé l’accord de paix au Soudan avant d’accompagner le processus politique qui a conduit à la création du Soudan du Sud en juillet 2011. « C’était un grand défi pour l’Afrique. Les membres du haut panel sont les seuls à être reçus aussi bien par les autorités de Karthoum que de Juba », assure l’ancien président burundais. 

Un diplomate déterminé

Mais l’affaire n’est pas finie. Loin de là. « Nous devons résoudre aujourd’hui les questions non résolues. Et elles sont nombreuses » , constate-t-il : « les plus importantes sont liées à la question du pétrole, du Kordofan du Sud, du Nil Bleu, d’Abiey, de la frontière entre les deux pays et du statut des Soudanais du Sud qui vivent au Nord » , résume-t-il. « Nous avons bon espoir de trouver, peu à peu, les bons compromis pour ces deux États. Karthoum et Juba ont plus à gagner à vivre en bonne intelligence qu’à s’affronter directement » , assure, confiant, le diplomate. 

Est-ce si sûr ? « Oui, les deux parties continuent à négocier. Même aux plus forts des crises qui se sont succédé depuis juillet 2011, le contact n’a jamais été rompu » , répond le diplomate. Mais il faudra du temps, de la patience et de la détermination, pense-t-il. Sa plus grande inquiétude ? « Que Karthoum décide de renvoyer le million de Sudistes dans le Soudan du Sud qui n’a pas les moyens de les accueillir. On assisterait à une catastrophe humanitaire et à une déstabilisation complète du Soudan du Sud. »

Auteur de deux coups d’État, Pierre Buyoya se consacre à la résolution des crises qui touchent le continent.

Il organise les premières élections libres

Issu d’un milieu modeste, Pierre Buyoya est un Tutsi originaire de la région de Burari, à deux cents kilomètres de la capitale burundaise Bujumbura. Sa carrière, il la doit d’abord à l’armée. Jeune homme travailleur et ambitieux, il intègre l’École des cadets de Bruxelles, passe également par Saint-Cyr. Formé par ces deux grandes écoles, il assure sa carrière dans l’armée : composée essentiellement de Tutsis, l’armée exerce le pouvoir de manière autoritaire dans un pays où pourtant les Hutus sont majoritaires (85 % de la population). 

Mais ces derniers sont écartés du pouvoir et de la vie civile. Dirigé par le colonel Jean-Baptiste Bagaza, le régime s’essouffle dans les années 1980. Pierre Buyoya est choisi par les élites militaires pour renverser le colonel en place. Chose faite en 1987 : à 38 ans, Pierre Buyoya accède au pouvoir les armes à la main. Tout le monde s’attend à le voir installé pendant longtemps. 

Mais après le discours de La Baule de François Mitterrand appelant à la démocratisation de l’Afrique, le militaire organise la première élection présidentielle libre en 1993. Il se présente. Il est battu. Son successeur, Melchior Ndadaye, est un Hutu. Quatre mois plus tard, celui-ci est assassiné. Le bruit court que Pierre Buyoya est derrière cette exécution. « Ce n’est pas vrai. Dès que vous exercez de hautes responsabilités, vous avez nécessairement des ennemis. Rien de plus facile pour eux que de faire courir des rumeurs qui vous sont hostiles. Je n’avais aucun intérêt à commettre un tel crime » , assure-t-il aujourd’hui. 

Après ce meurtre, il reste en retrait de la vie politique. La période est marquée par un violent conflit entre Hutus et Tutsis, par l’assassinat, le 6 avril 1994, du nouveau président burundais dans l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana, par le génocide tutsi au Rwanda.

Un sage qui a su se retirer

Le 25 juillet 1996, Pierre Buyoya reprend l’initiative politique en chassant, par les armes, le président en place, Sylvestre Ntibantunganya : une fois au pouvoir, il combat les brutalités de l’armée et s’attaque à la rébellion hutue. Par la force et la négociation, il réussit à ramener une paix relative dans son pays. Sur le plan politique, il s’entoure d’un gouvernement pluriethnique et nomme, au poste de vice-président, un Hutu, Domitien Ndayizeye. 

En 2003, il quitte de nouveau le pouvoir en s’effaçant au profit de son vice-président. Nommé sénateur à vie, il occupe depuis au Burundi la position du sage qui a su se retirer dignement : « C’est d’ailleurs ma plus grande fierté : avoir réussi ma sortie, ne pas m’être accroché au pouvoir. Si j’ai des regrets comme ne pas avoir su investir suffisamment dans le développement et l’éducation de mon pays, j’ai su à deux reprises remettre le pouvoir entre les mains du peuple » , dit-il aujourd’hui en souriant. 

Une attitude qu’il voudrait voir se généraliser en Afrique : « Je suis, comme de nombreux Africains, attristé par la manière dont Abdoulaye Wade s’est accroché au pouvoir au Sénégal. De même, le conflit entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara en 2011 en Côte d’Ivoire m’a désolé. Si l’Union africaine peut donner l’impression parfois de manquer d’unité, je vous assure que sur ces gros dossiers, la majorité des Africains plaident en faveur de la transition démocratique et non de la privatisation du pouvoir » , assure-t-il avec sérénité.

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Une indépendance acquise il y a cinquante ans

Le Burundi a accédé à l’indépendance le 1er  juillet 1962 après la période de colonisation belge. Il compte près de 10 millions d’habitants sur une surface de 27 834 km2 , soit une densité de 354 hab./km2 – trois fois plus élevée qu’en France métropolitaine. La population est composée de 60 % de catholiques, 20 % d’adeptes de religions indigènes, 15 % de protestants, et 2 à 5 % de musulmans.

Après une décennie de guerre civile, de 1993 à 2002, et une transition de trois ans, le Burundi a organisé ses premières élections démocratiques en août 2005. Ces élections ont été reconnues comme exemplaires par les observateurs internationaux. Cependant, certains élus qui ont pu se présenter en profitant d’une loi d’amnistie ont commis des crimes durant la guerre

L’économie du Burundi est principalement rurale et repose sur l’agriculture et l’élevage. La production agricole se répartit entre les produits destinés à l’exportation, comme le café, le thé et le coton, et les cultures vivrières.

LAURENT LARCHER

 
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